Cette bibliothèque-là ne contient que des livres d'histoire (à part la série des oeuvres d'Alphonse Daudet, toute reliée cuit brun, au milieu). Elle est pleine. De l'autre côté de la maison, il y a les bibliothèques de polars, évidemment pleins à craquer, et de littérature, classés par ordre alphabétique d'auteurs. Mais il y a du bon et du moins bon. Et puis on se demande pourquoi on garde les bouquins. C'est vrai, de temps en temps, pour les relire. Ce que fait Claude en ce moment pour un des meilleurs d'Arto Paasilinna. Mais comme le petit bouquin était placé contre un mur, la couverture est toute rongée d'humidité. Et quand je lis Zola, le livre exhale une odeur de renfermé caractéristique.
Il n'empêche....Il nous est très difficile de mettre des livres à la poubelle. Nous avons bien essayé de les donner à des cabinets de lecture locaux. On nous a fait aimablement comprendre que nos choix ne correspondaient pas au goûts des lecteurs d'ici. C'est vrai que la littérature anglo-saxonne, ou les essais politiques n'intéressent pas grand'monde. Et l'hiver, on ne peut pas faire comme Pepe Carvalho, qui allume sa cheminée avec des livres pollitiques : ils sont par trop humides !
Bon, autrement dit, il va nous falloir beaucoup de courage pour nous y mettre.
En attendant, voici une video que m'envoie Claudie D., qui m'a bien fait sourire ce matin, et que je remercie : http://youtu.be/Icpz4nHqcU4