Le marquis d’Anaon, T1, L’île de Brac, Vehlmann , Bonhomme, ma BD du mercredi
Par Mango
Le narrateur, Jean Baptiste Poulain, le futur Marquis d’Anaon débarque sur l’île bretonne de Brac comme précepteur de Nolwen, le fils du Baron, cet homme terrible que tous craignent et détestent. Est-il vraiment un ogre comme on l’accuse ? Le meurtre de son fils correspond à l’arrivée du jeune précepteur. Celui-ci voudrait repartir mais il n’y a plus de bateau pour regagner le continent, il est piégé sur l’île pendant un mois. Il devra affronter les superstitions, les fantômes et les dangers de l’endroit : la folie et la mort le guettent jour après jour.
«Il se murmure beaucoup de choses à mon sujet. On raconte que ma venue sur l’île n’était pas le fruit du hasard, que j’ai répondu à l’appel des âmes tourmentées. …Je les ai entendus m’appeler : «Le Marquis d’Anaon», le Marquis des âmes en peine…»
C’est parce que je désire diversifier mes lectures BD que j’ai choisi cette histoire de fantômes et de revenants. Je le dis tout de suite: c’est un échec car je n’ai pas été séduite du tout par cette histoire d’êtres détestables dans une Bretagne arriérée et antipathique. Seul le continental apporte bon sens et lumière comme on le voit sur la couverture. C’est une suite de clichés comme je pensais qu’on n’oserait plus en faire : Chapeaux bretons, religion, superstitions, morts-vivants, revenants riment avec stupidité, ignorance et méchanceté. Seuls se sauvent les dessins de la mer dans les premières et les dernières pages. A part ça, dessin classique correct mais sans grande inspiration. J’ai reposé l’album, bien décidée à ne pas poursuivre la lecture de cette série. Le marquis d’Anaon, L’île de Brac, T1, Fabien Vehlmann , Mathieu Bonhomme, (Dargaud, 2002, 48p)