En déplacement ce lundi dans les Yvelines, Roselyne Bachelot est revenu sur la politique familiale quinquennale. Selon la ministre, les 200 000 places et modes de garde promis en 2007 seront effectives d'ici les prochaines présidentielles.
Des modes de gardes nombreux mais insuffisants
Pas ou plus de places disponibles en crèche, horaires de travail incompatibles avec les solutions d'accueil, ou encore personnel non adapté, faire garder son enfant de nos jours est encore trop souvent un véritable chemin de croix.
Depuis quelques années les solutions disponibles de modes de gardes tendent à se multiplier. Outre les crèches "classiques" mono-accueil (crèches collectives, municipales, ou d'entreprises) ou encore les jardins d'enfants, de nouvelles structures se développent encore et, toujours proposant des gardes à fonctionnement alternatif, pouvant dispenser un accueil plus "modulable" pour les parents.
De même, la garde d'enfant par particulier, le babysitting ou encore le recours aux assistantes maternelles est toujours à la mode.
Afin de proposer des solutions de plus en plus adaptées aux évolutions sociales plusieurs centres spécialisés voient le jour chaque année, dispensant un accueil pour les enfants handicapés ou malades.
Pour autant, et malgré cette diversité d'accueil, force est de constater que de trouver un lieu de garde ou d'accueil pour son ou ses bout(s) de chou(x) est toujours très difficile.
Une promesse de 200 000 places supplémentaires
En visite dans une crèche labellisée "ville-entreprise" à Élancourt dans les Yvelines, la ministre de la Solidarité et des cohésions sociales, Roselyne Bachelot, est revenue sur l'une des promesses du chef de l'État en 2007. "Nicolas Sarkozy avait pris l'engagement de créer 200.000 solutions de gardes supplémentaires dans le premier quinquennat et nous allons y arriver" a t-elle ainsi déclaré.
Notant déjà des évolutions en termes de résultats avec "de plus en plus de crèches", la ministre a également souligné des efforts en termes de moyens, avec un budget plus grand alloué à la politique familiale ,"de 4,7 % du produit intérieur brut (PIB) consacrés à la politique familiale en début de quinquennat à 5,1%".
La ministre a par ailleurs tenu encourager le développement des crèches d'entreprises, rappelant que "la France se caractérise par l'un des premiers taux de fécondité en Europe et l'un des premiers taux d'activité des femmes", insistant par ailleurs sur le rôle du parent en tant que membre de l'entreprise.