C'est la principale annonce faite mardi à Yaoundé au cours de la revue conjointe des portefeuilles de cette institution avec la Banque mondiale au Cameroun.
Le portefeuille de la Banque mondiale au Cameroun, est de 968 millions de dollars, soit environ 438 milliards de F. Celui de la Banque africaine de développement (BAD), est de 1,5 milliard de dollars, soit environ 679 milliards de F. Soit un total de 1.117 milliards de F pour ces deux institutions qui ont tenu, pour la première fois, une revue conjointe de leur portefeuille au Cameroun. Les travaux qui se poursuivent jusqu'au 15 juillet prochain, ont débuté mardi à Yaoundé, en présence du directeur des opérations de la Banque mondiale au Cameroun, Gregor Hans Binkert, du représentant résident du groupe de la BAD pour le Cameroun et la République centrafricaine, Racine Kane et du secrétaire général du ministère en charge de l'Economie, Paul Tasong, qui présidait la cérémonie d'ouverture des travaux. Ce type de rencontre vise à améliorer la performance des opérations, leur pertinence, leur efficacité et leur visibilité, conformément à la stratégie du gouvernement.
Le portefeuille de la Banque mondiale au Cameroun comprend 14 projets nationaux dont 4 projets régionaux financés par l'Association internationale de développement. Ces projets sont répartis dans les secteurs des transports (32% du portefeuille), du développement urbain (25%), l'agriculture et du développement rural (10%) et de l'éducation (4%).
La BAD c'est 38 ans de coopération avec le Cameroun. Depuis le début de ses interventions en 1972, avec la contribution au projet de construction du terminal de l'aéroport de Douala. Le financement apporté par la BAD au Cameroun pour les projets actifs bénéficie au secteur des Transports (54% du portefeuille), les équipements collectifs (36%), le social (5%), l'agriculture et le développement rural (3%) et le multi secteur (2%). A cela, il faut ajouter ce financement de 60 millions de dollars soit environ 27 milliards de F que la BAD compte injecter dans la construction du barrage hydro électrique de Lom Pangar. Les dossiers sont encore en étude. La revue conjointe des porfeueilles de ces deux institutions sera également l'occasion d'identifier les problèmes à l'origine du retard de décaissement des fonds pour la mise en exécution des projets. C'est d'ailleurs l'un des problèmes qui doivent être résolus au cours de cette rencontre.