Elle traitera et transformera le brut produit sur son propre sol en carburant de toutes sortes: essence, kérosène, gasoil, mazout et G.P.L. Voilà les cris de joie entendus lors de l'inauguration la semaine dernière de la première raffinerie du pays. L'inauguration de cette raffinerie qui a eu lieu le 29 juin dernier, intervient deux ans et huit mois après la pose de la première pierre et quatre mois après la réception mécanique des ouvrages des installations de surface, du pipeline et d'ouverture de la vanne du pétrole des champs de Rônier et Mimosa. L'inauguration de cette raffinerie, matérialise le rêve de plusieurs générations; de plusieurs décennies d'attente.
Pour le ministre du Pétrole, Tabe Eugène N'gaoulam, la date du 29 juin restera gravée à jamais dans les mémoires. Selon le ministre, la mise en service de la raffinerie assurera son indépendance énergétique ; le pétrole brut des champs pétroliers et de Mimosa alimentera la raffinerie de Djarmaya d'une part et servira aussi en partie à l'exportation sur le marché international d'autre part. C'est dans cette perspective que le consortium constitué de CNPCI et de la SHT a déjà pris contact avec le consortium dont Esso Exploration and Production Chad Inc est opérateur en vue du raccordement au pipeline d'exportation existant à partir de Komé. Il en est de même pour des contacts avec TOTCO afin de matérialise les différents accords quant aux conditions d'exportations de ce pétrole brut», affirme le ministre Tabe Eugène N'gaoulam.