Le compact Olympus mju 1200 permet la réalisation de panoramiques par l’assemblage de photos. Trois modes sont proposés
- Un mode quasi automatique, on prend la première photo et on change l’angle de visée en pivotant sur la droite ou la gauche, un petit point et un carré apparaît, il suffit de placer le point dans le carré. Le système est très efficace et rapide. Dès la troisième prise de vue, en moins d’une minute, l’appareil assemble les photos pour créer un panorama.
- Un mode semi-automatique permettant aussi de prendre 3 photos en format horizontal, le bord de la dernière photo est affiché pour faciliter l’utilisateur à d’ajuster le cadrage. Dès que la troisième photo est prise, l’appareil photo construit le panorama.
- Un mode manuel, les réglages d’exposition sont bloqués à la première vue pour avoir la même luminosité à chaque photo. Le cadrage horizontal ou vertical peut être utilisé et l’assemblage n’est pas fait par l’appareil mais sur un ordinateur avec une application fournie par Olympus qui construit ce panorama automatiquement. Durant la prise de vue, des repères pour sont affichés, mais une partie de la dernières photo pour ajuster le cadrage n’est pas affiché ce qui est dommage. Il est possible d’assembler au maximum 10 photos.
Le premier mode de la liste m’a convaincu. Il est très rapide et précis, j’ai d’ailleurs obtenu les meilleurs résultats dans ce mode. Pour faire un bon panorama en pivotant appareil sur lui-même et non le photographe ce qui permet d’avoir de bon raccord. Un petit truc que j’ai découvert, je tiens entre deux doigts le boîtier qui servent d’axe de pivotement et permettent de faire pivoter l’appareil, les doigts sont positionnés dans l’axe de l’objectif.
En conclusion, ce mode panoramique est très bien conçu, les photos sont vite prises et le résultat directement visible avec le mode automatique. Dommage que les originaux ne soient pas gardés par l’appareil, car le résultat pourrait être encore amélioré sur un ordinateur avec un vrai logiciel de création de panoramique comme hugin.
Les raccords sont souvent devinables par la différence de luminosité des trois photos de base. Un petit détail amusant, le personnage de gauche de la statue à trois jambes !
Lors de la prise de vue, pour la troisième photo (celle de droite) j’ai un peu incliné l’appareil ce qui rend visible le raccord. (près du banc le bosquet d’arbre)
Un problème typique des panoramas; le vignetage de l’objectif qui est très visible dans les surfaces unies du ciel comme dans cet exemple, de plus, les raccordements ne sont pas tout à fait justes.