Paris, 9H00, Chaleur Caniculaire :
J’ai les yeux à moitié fermés et une envie de pioncer lancinante. Les quatre heures de sommeil ingurgités ne me suffisaient clairement pas mais je devais absolument y aller. Un corsé accompagné d’un muffin chocolaté essayeraient sûrement de me réveiller mais mon mal était trop présent pour s’estomper.
Vous vous demandez sûrement pourquoi je me faisais torture ?! Eh bien pour vous concocter un report sur les prochaines sorties de la firme japonaise ayant commencé son fabuleux succès dans les traditionnelles cartes de jeux hanafuda. Vous commencez à comprendre ? Très bien, ça m’arrange… Quoiqu’il en soit j’avais convié lors de cette virée Twister afin de vous déblatérer nos divers ressentis.
Après mon jean enfilé et mes pompes lacées, le voyage s’annonçait calienté. Ouais, 35° à l’ombre ça vous chauffe un cocotier… Ajoutez à ça un métro bondé et des gens mal lavés et vous obtenez un mental en harmonie total avec les plus gros truands de films hollywoodiens. J’espérais juste qu’ils ne m’avaient pas levé pour rien…
A peine arrivé que mon copain l’agent de sécurité venait nous recenser. Merde en cas de carnage, ils auraient mon nom, je devais me calmer. A peine le temps de chercher le buffet du regard et une hypothétique boisson rafraîchissante, qu’un jeune individu m’interpellait afin de me faire tester StarFox 64 3D, restons calme…
Après avoir sorti mon plus beau sourire qui devait ressembler étroitement à celui du joker, j’ai pris la 3DS dans les mains et ai débuté mon voyage interstellaire. Mon escapade est vertigineuse, des loopings à gauche et à droite, un gameplay simple mais efficace et une 3D relief impeccable qui est particulièrement dut au fait que nous fixons un seul point (le vaisseau).
Après quatorze années, cette adaptation portable n’a pas pris une ride. Nous retrouvons avec plaisir nos chers amis Peppy, Falco et Slippy, que nous devrons couvrir en cas d’attaque ennemie. L’écran du haut affiche notre fantastique périple tandis que celui du bas sert pour les diverses informations et les dialogues du jeu.
Outre la 3D plusieurs choses ont été rajoutées comme la fonction gyroscopique qui, entre nous, ne sert pas à grand chose voire préjudiciable à la 3D puisqu’en ayant les yeux constamment désaxés la stéréoscopie ne se fait plus… Néanmoins le nouveau mode multi à quatre joueurs s’annonce sensationnel. Imaginez vous à quatre potes avec chacun vos machines et un seul jeu ! Eh bien vous pourrez lancer des parties à plusieurs via le mode téléchargement ! Ouais c’est la classe.
En bref pas besoin de vous faire un dessin pour vous expliquer que cette démo technique garnie de trois missions à l’intérieur du mode Score Attack est majestueuse et procure un plaisir immédiat. Voilà une belle façon de mettre dans l’ambiance, néanmoins il fait soif alors je passe le mic à TwisterX, moi je pars me rafraîchir. Mais comme je suis d’une générosité incommensurable je vous file une petite vidéo afin de vous faire également voyager et vous rappelle que le titre sortira le 11 septembre 2011. Allez à toute !
Thanks man, what’s up Paris !!!…Hum bref. Pour ma part, mon petit déjeuner s’est résumé à un bol de céréales avec un jus d’orange…Comment ? Vous vous en foutez ? Vous êtes là pourquoi alors ? Ah la 3DS !…
Bon bah, de mon côté, mon regard s’est arrêté net sur le prochain titre de Konami : Metal Gear Solid 3DS. Cette production signée Kojima est, pour ceux qui ne connaîtraient pas, une référence dans le genre infiltration. Fan de la série depuis la première heure, je dois reconnaître que cette réédition de l’épisode «Snake Eater» sortie sur PS2 en 2004 est d’une puissance redoutable.
Les graphismes du jeu sont pour ainsi dire semblables à ceux de l’ancienne version si ce n’est plus fins. Ayant pu jouer uniquement, pour ceux qui connaissent, à la «Mission Vertueuse», on remarque quelques nouveautés avec l’utilisation, par exemple, du gyroscope lors du passage sur le pont nous permettant ici de nous maintenir en équilibre. La 3D quant à elle est assez forte et nécessite une montée progressive sous peine d’un gros mal de crâne.
Côté gameplay le menu a été revu et adapté à la console puisqu’ici tout se déroule sur l’écran tactile nous permettant ainsi d’accéder rapidement à nos objets et autres armements. Mais le gros plus de cette version reste pour moi la possibilité de se déplacer accroupis ! Rien d’incroyable à première vue mais qui fait clairement plaisir pour les aficionados de la série. Le titre est prévu pour la fin de l’année.
Ne voulant pas brusquer trop longtemps mes yeux avec la 3D, j’ai décidé de faire une petite pause en me tournant du côté des prochains jeux Wii avec un titre absolument dément et clairement chronophage : Rhythm Heaven. Cette série déjà apparue en 2009 sur DS avec «Rhythm Paradise» repose sur un concept simple : Appuyer sur une touche au rythme de la musique.
Facile vous vous dites ? Détrompez vous c’est là que l’Enfer commence. Effectivement, le jeu est d’une difficulté à s’arracher les cheveux. Le pire c’est qu’on y prend goût ! Bon peut-être pas les personnes qui vous entourent, ce qui est principalement dut au fait que la musique très répétitive et sur des rythmes relativement basiques peuvent rendre fou tout individus qui ne joue pas.
Vous savez, un peu à la manière du jeu de l’ane dans Shrek. Ah Ah ! Vous voyez de quoi je parle maintenant ! Bref, un titre à surveiller assurément !
Je retourne donc comme promis vers la 3DS avec la mascotte made in Nintendo avec Super Mario et Mario Kart. Deux valeurs sûre de la firme qui encore une fois conserve son rang de superpuissance. Malgré un système de jeu qui a déjà fait toutes ses preuves, ceux-ci subissent néanmoins quelques petites retouches.
On note du côté de SM une utilisation subtile de la 3D qui apporte une autre vision dans les phases de plateforme. L’autre surprise est le retour du mode «Tanuki» ! Souvenez-vous c’est en 1991 avec Super Marios Bros 3 et sa célèbre jaquette. Comme avant il sera possible de se maintenir en l’air plus longtemps et de se servir de sa queue pour attaquer.
Pour Mario Kart, on retient la personnalisation des véhicules qui a été un peu plus poussée avec la possibilité de modifier ses pneus en fonctions des circuits, mais aussi l’apparition d’accessoires tels qu’un deltaplane permettant de se maintenir dans les airs plus longtemps ou d’un moteur aquatique pour voguer dans les bas fonds de l’océan.
Après test, je peux vous assurer que c’est très fun à jouer et que ces rajouts apportent un brin d’air frais non négligeable à cette série qui date déjà de 20 ans. La maniabilité est comme toujours aux petits oignons et la 3D ajoute un plus indéniable. C’est fou à quel point, l’équipe de développement réussit à chaque fois, en ajoutant deux ou trois spécificités, à renouveler constamment leurs licences.
Les deux titres sont prévus pour le dernier trimestre de cette année.
Il était temps de dire au revoir à ces lieux, cependant avant de partir je voulais m’essayer au prochain Resident Evil : Revelations. Alors que RE : Mercenaries est toujours dans les bacs, il nous était déjà possible de tâter ce nouvel épisode. On remarque ici que l’aspect multi du premier opus est passé aux oubliettes pour se tourner vers un mode solo plus travaillé.
En effet, le scénario du jeu se situe entre les épisodes 4 et 5, on y retrouve Jill Valentine et son nouveau partenaire Parker Luciani tout deux membres du BSAA (Bioterrorism Security Assessement Alliance). Les deux compères se retrouvent à bord d’un bateau à la recherche de Chris Redfield. Le problème, comme tout Resident Evil qui se respecte, c’est que vous n’êtes pas les seuls à bord. (TATATAAAAAAA) Des monstres qu’on pourrait qualifier de très étranges rôdes et sont désormais capables de vous attaquer même sous l’eau !
Du côté de la prise en main, le jeu reprend le gameplay de RE 4 et il est possible maintenant de tirer en vue à la première personne offrant une touche d’horreur dans ce monde d’amour. Le jeu n’a pas de date de sortie. Bon l’autre énèrgumène revient, je vous laisse en « bonne » compagnie, bonne continuation !
Après un verre de jus d’orange mes idées étaient moins vaseuses, et un peu plus claires, j’ai alors pu tester un autre hit en puissance : Xenoblade Chronicles. Ouais j’imagine que vous l’attendez également et vous avez bien raison car il s’annonce juste tonitruant. Bien évidemment c’est un ressenti évasif, qui ne se base que sur une vingtaines de minutes mais le gameplay, l’ambiance et les possibilités qui m’ont été montrées sont vraiment prometteuses.
Avant de vous dévoiler les quelques anecdotes apprises je vous rappelle vite fait le synopsis. Vous incarnez un jeune homme faisant parti des forces armées de Bionis, un des deux mondes qui s’affrontent dans une guerre sans fin, afin de repousser l’invasion de l’armée mécanique. Par la même occasion il nous faudra lever le voile sur la mythique épée Monado. Appétissant.
Le jeu est un rôle playing game dans un monde ouvert où les combats totalement libres se lancent dès que vous touchez un ennemi. Ici pas de chargement, un loading en début de partie et juste avant les donjons, et c’est tout ! Tout se fait en streaming et ça claque !
Autre point que nous avons appris concerne les doublages qui seront en anglais mais également en Japonais sous-titré français, un plaisir pour l’ouïe. /mode foutu de la life on. Autre petit tips : le démonstrateur m’a assuré que l’équipement choisi lors de l’aventure sera la même dans les cinématiques, et ça ça déchire. Hihihi. /mode foutu de la life off. Oui, lorsqu’on est dingue, un rien nous fait plaisir…
Pour un titre qui annonce pas moins de 80 heures de jeux, et qui est graphiquement loin d’être dégeu ( pour une Wii ), je reconnais qu’il va me réconcilier avec la machine. Cette perle est prévue le 2 septembre 2011 dans l’hexagone.
Ouaw, je ne fais que de belles découvertes aujourd’hui et je m’apprête à essayer l’un de mes coups de cœur lors de cet E3 2011 : Luigi’s mansion 2 sur 3DS. J’étais vraiment impatient de pouvoir le tester et je n’ai, une nouvelle fois, pas été déçu. Alors j’avoue que je n’avais jamais tester la version sortie en 2001 sur Gamecube, je ne savais donc pas a quoi m’attendre. Au final les sensations sont présentes, on dirige toujours le celèbre Luigi à la recherche de lugubres fantômes dans de sinistres manoirs.
Ici pas de Famas, Socom ou AK47, un simple aspirateur suffira à chasser ces ectoplasmes récalcitrants. Apparemment plusieurs choses ont été modifiées, les experts rectifieront, les joueurs devront dorénavant activer une fonction stroboscopique et fixer les affreux assez longtemps pour les choper. Le jeu est vraiment joli et pas mal de chose s’affichent à l’écran sans le moindre ralentissement. Cela donne une réelle sensation d’immersion et fou parfois la pétoche… Oui, j’avoue… De toute façon c’est mignon un homme qui à peur, pas vrai les filles ! Non ? Ha…
Bref, les effets de lumières sont très réussis, la 3D parfaitement maîtrisée et les interactions avec les décors sont nombreuses. Pour vous donner un exemple concret, je devais retrouver une clef et pour la trouver, il fallait que j’aspire la nappe de table pour récupérer l’objet situé en dessous, j’ai réfléchi quelques minutes avant de trouver.
Il faut reconnaître une chose Nintendo gère vraiment parfaitement leur machine, et ça fait plaisir. Aucun des jeux que j’ai testé pour le moment ne m’ont déçu et c’est véritablement un bonheur de retrouver des valeurs sûres. Je pourrais rajouter que je n’ai eu aucunement mal au crane durant les tests.
Je rentre donc au bercail avec des rêves plein la tête et une chaleur toujours aussi meurtrière. Notre dernière escale se fera au Mc Do pour un petit plaisir glacé. Je remercie Nintendo et La boite pour cette belle invitation !