Jeux de nains, plaies le lendemain (04)

Publié le 14 février 2008 par Suzy S

Notez l’aspect machiavélique de la chose : Ils ont mis Dr House en illustration !

Je les déteste… OOOh oui, je les déteste…

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Aujourd’hui, Bellule étudie pour vous, chers lecteurs, une chanson d’amour…

(Héhéhé, je vous l’avais bien dit, vous allez en chier !)
Paroles :

« La femme qui m’aura, la femme qui m’aura, n’aura pas toutes ses aises
La femme qui m’aura, la femme qui m’aura, n’aura pas ce qu’elle voudra
et elle aura des coups de poing sur sa gueule
elle n’en aura autant qu’elle n’en voudra, avec avec du poil sous les roses. »

Ouais non, p’têt pas celle-là…

« Quatre mots sur un piano ». Oh je vous en prie, ne riez pas ! C’est pas ma faute ! Disons que je suis tombée dessus par hasard et que depuis, j’ai l’impression de l’entendre partout.
Alors bon… Goldman, ouais, ok, pas de problème, je gère. Fiori en revanche… Bordel, j’écoute un corse ! Et puis alors il nous a habitué à de la bonne guimauve démodée, le genre de truc, vraiment, je ne peux pas. Non, ça, non… Mais bon. Il y a des chansons comme ça, de chanteurs qu’on n’écoute pas parce qu’on n’aime pas ce qu’ils font, qui, sans qu’on sache vraiment pourquoi, nous plaisent particulièrement.
Quoi que… En fait, on n’est même pas certain de les aimer, juste qu’on les entend, par erreur, et qu’elles font partie intégrante de notre playlist. Elles n’ont rien à y faire et pourtant elles trônent entre Rammstein et Arthur H, intrus qu’on n’imaginerait même pas supprimer. Idiot, non ?
Un peu comme « Tant pis » de Rock Voisine. J’aime vraiment pas ce qu’il fait mais cette chanson est là. Sur mon baladeur mp3, dans la chaine hifi ou dans l’auto radio… Il m’a d’ailleurs fallu un temps fou pour savoir qui chantait, il m’a fallu une fan de R.V. pour entendre une voix hystérique me dire que « hiiii trou d’balle ! C’est Rock ! Je l’adore ! »

« Trop d’la balle ? » Pfff, je sais pas…

Le fait est, donc, que j’ai « Quatre mots sur un piano » en mémoire dans mon baladeur et que j’ai découvert ça dans le métro. « Tiens, du Goldman… Pourquoi pas. Euh… C’est qui ça ? Fiori ? Oh con ! Pour une fois qu’il chante quelque chose de bien… »
4 couplets passés, quand arrive, entre la station Roubaix Charles de Gaule et Epeule Montesquieu, cette troisième voix. Ne me demandez pas qui c’est, je ne la connais pas, je ne l’aime pas, donc ça m’étonnerais que je sache un jour y mettre un nom. Mais bon… J’écoute.

Alors pour ceux qui ont eu la chance de passer à côté de cette attaque mélodramatique du duo de regards de chiens battus, je vous explique. La chanson raconte le drame affectif de 2 types qui aiment la même femme. Chacun se retrouve seul, se demande où il a merdé, ce que l’autre à de plus, de mieux ou de plus long (euh non, là c’est moi qui en rajoute). Ils voulaient tous deux être LE mâle de madame, avoir l’exclusivité… Finalement, n’ayant plus rien, ils en arrivent à regretter l’époque du partage et des absences.
Rien de bien compliqué…

Mais arrive le couplet de madame… Je cite :

« Vous étiez ma vie comme la nuit et le jour
Vous deux, nouez, filiez mon parfait amour
Un matin vous m’avez condamnée à choisir
Je ne vous aimais qu’à deux
Je vous laisse, adieu
Choisir serait nous trahir »

Ah la salope ! Madame ne peut pas tout avoir alors elle fait son petit caprice et elle jette tout le monde. Quel égoïsme !
« Ma vie… MON parfait amour… VOUS m’avez condamnée… » Et bien bravo ! Dans la famille égocentrique, je demande celle qui fait culpabiliser les autres pour se barrer sans état d’âme.

Ah non, là franchement, je suis déçue… Même pas un petit couplet compatissant pour ces pauvres filles célibataires de la Saint Valentin qui récupèrerait même Patrick Fiori, faute de mieux, pour leur livrer les croissants au lit jeudi matin !
Ah la salope, la salope, la salope !

En l’occasion de la Saint Valentin, Bellule vous a fait une étude détaillée d’une chanson d’amour…

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