Tout d’abord désolé pour ceux qui ont tenté d’accéder à mon blog ces derniers jours. Suite à des soucis techniques, il fut inaccessible pendant près de 10 jours. Tout est réparé maintenant !
Revenons donc à la musique, et à un groupe de Manchester qui frappe fort cette année.
Apparemment ça fait bientôt un an que le groupe Wu Lyf fait son petit buzz à coup de mystères. Et moi, pour être franc, ça va faire uniquement un mois que j’en entends parler. Une fois de plus c’est la pochette qui a capté mon attention, et ce nom plutôt étrange.
J’avais du mal à le mémoriser, ce fut donc difficile de trouver des infos sur google : WYF LU ? Ou bien WUL FY ? Eh non en fait c’est WU LYF pour World Unite Lucifer Youth Fondation. Autant dire que ça annonce la couleur direct.
J’avoue qu’à la première écoute de l’album, Go Tell Fire To The Mountain, sortie en juin, la voix du chanteur Ellery Roberts m’a surpris. Elle est éraillée, voire égratignée. Mais l’étonnement est vite partie pour laisser place au ressenti.
Dure de trouver une voix qui laisse passer autant d’émotion. Je suis loin d’être bilingue, mais il n’est pas difficile de comprendre la rage de ces quatres garçons.
Chaque chanson est un coup de poing pris dans la tronche. L’ambiance est presque religieuse (avec les claviers et les mélodies) et la voix de Ellery Roberts vient ajouter un côté mystique et enragé à l’ensemble.
Wu Lyf ne va pas sans tout ce qu’il l’entoure : la charte graphique, les visuels (posters), la pochette, les symboles (la croix, le foulard) et la non-communication. Le nombre d’interviews du groupe en un an se compte sur les doigts d’une main.
Photo by Paul Mc GeiverDébut juin donc, je ne connaissais pas le groupe. Une semaine après, j’achète l’album, et me voilà à leur concert le 28 juin à La Mécanique Onduatoire. A la veille de leur prestation au Point Ephémère, le groupe a décidé de donner un concert surprise dans un bar Parisien, pour la somme de… 5€ !
Ne trouvant pas de places pour le Point Ephémère (archi-complet), je suis allé très tôt à La Mécanique Ondulatoire. Après une sélection des spectateurs à l’arrachée, j’écoute la première partie, pas déplaisante, juste à côté des musiciens de WU LYF…
Le quator de Manchester entre en scène pour un concert d’une heure, et je l’ai pris ma claque. Dès les premières notes. Le son du clavier résonnait fort dans cette petite cave et il faisait très chaud. Le chanteur s’est rapidement mis torse nu, suivit par deux musiciens.
La centaine de personnes connaissait toutes les chansons et criait les paroles, accompagnant la voix du chanteur. Le groupe s’est essayé à quelques transitions en français, nous apprenant qu’une de leur chanson était destiné à un de leur amis.
Voici deux vidéos reprises du site magicrpm.com, lors de leur passage à La Mécanique Ondulatoire.
Je suis ressorti vidé, avec une seule envie : mettre mon casque et écouter l’album en boucle, le poing levé.
L’album est en écoute sur Deezer et Spotify.