Extrait :
Selon la dernière révision du Patriot Act datant du 26 mai dernier, le gouvernement américain n’exige même plus la suspicion d’appartenance à un groupe terroriste pour faire l’objet d’une enquête. La loi peut également couvrir les actions supposées de « loups solitaires », des individus suspectés d’actions terroristes en dehors de tout regroupement.
Surtout, la protection et la confidentialité des données sont souvent citées par les entreprises comme étant des maillons faibles du cloud. Pointant souvent les fournisseurs de plates-formes en nuage et leurs contrats plutôt flous en matière de conservation des données. Rappelons qu'en Europe, la loi impose aux entreprises de conserver leurs données sur le territoire de l'Union.
Après l’affaire ayant vu l’hiver dernier Wikileaks se faire éjecter d’Amazon Web Services en raison de soncontenu, cette nouvelle affaire risque de diriger définitivement les entreprises vers les clouds privés plutôt que publics. Ce que confirme Gilles Cordesse, DSI du groupe BNP-Paribas : « ce n’est pas dans notre politique de développer pour nos services internes, l’usage intensif du cloud public. Nous préférons le cloud privé. »