Nicolas Sarkozy a-t-il déjà plié la présidentielle 2012 ? A ce rythme de non révélation d'un prétendant ayant l'audace de dessiner un avenir différent susceptible de lever l'enthousiasme, le Président sortant peut transformer 2012 en une succession de premières fois et soulever une nouvelle adhésion. 2012 pourrait être la campagne du panda : un solitaire au rythme lent qui voit les autres perdre souffle ou même ne pas l'avoir dès l'origine.
"Ils se plantent tous les uns après les autres" : c'est le commentaire le plus répandu chez tous les professionnels actuellement pour parler de la pré-présidentielle.
Pas un prétendant n'installe sa marque.
Parmi les candidats, il n'y avait aucun nouveau né mais ils font déjà usés avant même que la campagne véritable n'ait débuté.
Martine Aubry a raté son faire part de naissance. François Hollande ne trouve pas son second souffle. Ségolène Royal est restée sur la "campagne d'avant".
DSK est durablement ailleurs et probablement définitivement.
A droite, ce sont les alternatives toujours virtuelles mais pas encore affichées expressément comme si le jour d'après était impossible à assumer.
Dans cette pseudo-compétition, Nicolas Sarkozy semble d'une autre division.
Il mène la campagne du panda : solitaire au rythme désormais lent mais terriblement assuré comme s'il observait d'un oeil malicieux la fragilité de tous les autres ...
Plus que jamais la présidentielle 2012 montre bien l'importance du timing.
Et si contrairement aux prévisions des dernières années, 2012 devenait une "non-campagne" faute de participants aptes à la faire vivre avec le suspens qui fait le sel de tels matchs ? La question mérite de commencer à être posée.
Actu : sur notre blog, la recherche par le Parti Républicain d'un candidat qui réponde aux valeurs fondamentales traditionnelles pour vivre une campagne 2012 performante :
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