Extrait du livre de Véronique Brindeau et Frédéric Clément, Le jeu des fleurs Hanafuda
« A qui passe en hâte sur les chemins, le buisson de lespédèze parait sans qualités. Il n'a pour se distinguer ni le rouge intense des érables, ni l'éclat lunaire des miscanthes. Rien de l'ineffable odeur des glycines, de l'éphémère des cerisiers, de l'éternité des pins n'accompagne sa rencontre. Aucun symbole impérial ne s'attache à ses branches ténues, ses pétales minuscules d'un violine pâle qui se marque à peine.
(...)
(...)
Sans faire tomber
une seule goute de rosée
doucement ondule le lespédèze
Bashô »