Sol
Je bois la nuit, au bruit de cauchemars éclatés contre mon indifférence. Rejoignez traîtres pensées les abysses de mes amours. Lorsque vous heurterez le sol de ma nostalgie, embrassez pour moi celles que j'ai perdu. Attrapez de vos ailes mornes l'amour que j'eus précipité comme vous, au fond de cette fosse et caressez lui la joue en lui murmurant des mots tendres, pour qu'il s'envole à nouveau de cet endroit où je le laisse pourrir et pourris avec lui.