Après trois longues semaines de teasing, « l'amour est dans le pré » est enfin entré dans le vif du sujet hier. Les téléspectateur que les speed-dating laborieux avaient mis mal à l'aise ont du passer une fort mauvaise soirée devant les conversations décousues et les débuts de tension entre agriculteurs et prétendantes et les rivalités entre candidat(e)s.
Karine, comme toutes les agricultrices depuis la première saison de « l'amour est dans le pré », semble se demander ce qu'elle fout là et préfèrerait s'occuper de ses mignons poneys plutôt que de ses deux bras cassés de prétendants. Vivien, qui n'arrive pas à oublier qu'il est un second choix apparemment, se laisse malmener par son rival, dont il est devenu effectivement le souffre-douleur. Surnommé « sacoche », « parce qu'il portait une sacoche lors des speed-dating », ça ne s'invente pas, par l'autre prétendant, il ne dit rien ou alors pas grand chose, son couplet sur les mouches de la véranda de ses parents n'a guère subjugué la femme qu'il devrait pourtant chercher à séduire. Raphaël, à l'inverse, est dans la démonstration permanente, hyper actif, il ne se tait jamais et ne cesse de bouger.
Karine, entre la peste et le choléra, semble avoir déjà des préférences étonnantes pour Raphaël, que personnellement j'ai envie de gifler. En attendant, elle est à peu près aussi bavarde que son prétendant autiste.
Didier, le producteur de melons, que j'imaginais déjà être un horrible mufle macho, doit avant tout gérer la personnalité de la Sue Sylvester française, Marie, sa prétendante autoritaire, qui ne mange pas de croissants et surtout pas au beurre, qui ne lit pas avant de dormir... Aurora, d'abord goguenarde et agacée, semble s'être faite comme tout le monde à la personnalité horripilante de sa rivale. L'agriculteur, lui, aimerait bien parler un peu d'amour avec les deux femmes, qui se sont tues poliment quand il a évoqué le sujet, par pudeur certainement.
Matthieu est un gros bébé de presque 30 ans, qui a bien du mal avec ses deux prétendantes, qui ont déjà, malheureusement pour lui, copiné dans son dos. Les deux filles se sont donc liguées contre lui pour lui reprocher à juste titre de n'avoir que son boulot dans sa vie, déjà un projet d'existence qui ne les inclut pas forcément, et des sujets de discussion dignes d'un bulot en fin de vie. Alalala, lui qui espérait qu'elles aient "moins de personnalité", il doit être bien déçu.
Jean-Claude est drôle et touchant, mais pourrait bien briser sans remords le cœur de Maud, si Bénédicte lui en donne l'autorisation. Malheureusement, elle sort d'une histoire douloureuse et n'est pas prompte à s'ouvrir à lui. S'il continue à sauver son chien, essentiel dans sa vie, de mauvais pas, il pourrait cependant avoir une chance.
Je conclus par le pauvre Loïc, qui aimerait bien garder ses deux candidates auprès de lui ad vitam eternam. Apparemment, ils n'ont pas été clairs à la production, il n'a le droit qu'à une femme et encore si elle est consentante. Loïc apprécie le côté naturel de Véronique, la belle des champs, et le côté sophistiqué de la belle Marie, qui a été très choquée d'apprendre que son prince charmant pouvait passer une semaine à bricoler à la ferme sans se laver.
Si Loïc était lucide, il garderait Véronique, qui est aussi nature que lui, et il oublierait son béguin pour Marie...
Pour la suite, il faudra malheureusement compter sans moi durant deux semaines, et ça ne me réjouit guère. Vous êtes libres d'adresser vos réclamations à : Les parents de POC - "Les intellectuels de gauche" - Quelque part dans l'Ile de Ré - 17XXX -Quelquechose-En-Ré, car ce sont eux qui ont refusé que la télévision franchisse le seuil de ma forteresse de solitude.