Cher Pierre Leroy,
Je comprends tout à fait que vous aimiez la littérature, les auteurs et que vous vouliez les récompenser mais pourquoi vous contenter de primer des auteurs déjà primés par les grands prix d’automne. Les prix de l’Académie française, le Décembre, le Femina, le Flore, le Goncourt, l’Interallié, le Médicis et le Renaudot sont en soi des prix qui ont leurs valeurs et n’ont en aucune façon besoin d’être mis sur un ring pour savoir qui est « the best ». Et puis vous avez pensé aux libraires ! Non, bien sûr que non, peu vous importe que les lecteurs se dirigent vers la facilté en pensant lire le meilleur du meilleur, à quoi bon lire le reste. Certes, encore faudrait-il, avant d’en arriver là, que votre jury, composé de dix personnalités « engagées dans le monde culturel » (Christine Albanel, Alexandre Bompard, Marie-Laure Delorme, Nicolas Demorand, Marie Drucker, Pierre Lescure, Rémy Pfimlin, Olivier Poivre d’Arvor, Bruno Racine et Alain Seban) et de deux membres non permanents, soit vu comme des gouroux de la littérature. Soi dit en passant, nous en sommes loin !
Vous aurez compris, je ne vois pas l’intérêt de ce prix mais si cela peut vous amuser, pourquoi pas…