Jacques Saunière meurt dans d'étranges conditions au musée du Louvre. Avant sa mort, il avait laissé un message à Robert Langdon en vue de découvrir un secret enfouie depuis des années. Quelque chose qui intrigue d'autres personnes...
La critique codée de Borat
Retour au mauvais cinéma pour ce cher Borat et avec du lourd. En mai 2006, on ne parlait que de ça. L'adaptation du Da Vinci Code (best seller de Dan Brown très controversé) par Ron Howard (réalisateur plus que compétent au détriment d'être un génie) était l'ouverture du Festival de Cannes de l'année là. D'autant que la France ne se sentait plus pisser que deux gros tournages (l'autre étant évidemment Marie Antoinette, également à Cannes) ait lieu dans notre cher pays.
De plus, il bénéficiait d'un casting assez prometteur: Tom Hanks, Audrey Tautou (ahrem), Jean Reno (idem), Ian McKellen, Alfred Molina, Paul Bettany, Jean Pierre Marielle, JÜrgen Prochnow, Jean Yves Berteloot, Etienne Chicot et Denis Podalydès.
De plus, il est sorti le jour de mon aniverssaire et je pouvais enfin voir au cinéma les films interdits aux moins de 12 ans en toute légalité. Autant dire qu'une fois le film commencé, c'est la douche froide.
2h29 d'emmerdes mes amis! Une véritable épreuve de tenir devant, tant on se fait chier. Pas étonnant qu'il s'est fait hué lors de sa projection à Cannes. Franchement et désolé pour les fans de ce film (qui se compte sur les cinq doigts de la main), c'est vraiment un des pires films que j'ai été voir au cinéma. Pas parce que c'est une merde, ça j'en ai vu plein ce n'est pas le problème, mais parce qu'il est tellement décevant et long qu'il est véritablement sans intérêt.
Ce qui ne l'a pas empêché d'attirer plus de 4 millions de spectateurs français et d'empocher plus de 700 millions de $ de recettes. Je ne l'avais pas revu depuis sa sortie, mais autant dire que sa récente vision (en cours de religion, soupirs...) a laissé des traces indélébiles.
D'une part, le film et donc le bouquin, bien qu'ils relatent une fiction, délivre un ramassis de conneries pas possible. Comme cette théorie fûmeuse pronée par un McKellen complètement lourdingue (décidemment ce n'était pas son année. Remember X Men 3), disant que Marie Madeleine aurait eu une fille de Jésus nommée Sarah en plus; qu'elle serait la treizième apôtre et donc présente au dernier repas du Christ comme le montre le tableau de Léonard de Vinci; ou qu'elle soit tout simplement le Saint Graal. ça à la rigueur, c'est assez rigolo, mais certaines scènes vont encore plus loin dans la nanardise. Voir tout d'abord cette poursuite en Smart, où cette dernière en marche arrière réussit à courser les dizaines de flics à ses trousses! Et ce n'est pas fini avec les séances de fouet de Bettany, involontairement drôle tant c'est caricatural.
Rions encore de la mort des parents de Tautou. Pas que le moment ne soit pas triste et dans ce cas là je serais vraiment dégueulasse, mais Howard fout tellement sa scène en l'air que ça en devient hilarant. La mère se retourne, le père aussi et paf la bagnole dégommée par un camion!
Un véritable running gag. Ne parlons pas non plus des effets spéciaux de la scène du pénitencier d'une laideur affligeante. N'oublions pas les rajouts présents dans l'église où Hanks a une illumination, se moquant presque des écrans tactiles de Minority Report.
Il y aussi ce moment digne d'un cartoon avec Jean Reno tabassant Podalydès pour avoir un renseignement. Ils sont vraiment sympa à la police nationnale. J'ai oublié aussi le passage au Bois de Boulogne où Tautou a l'air aussi aguichante que les prostituées du coin et paye même un drogué pour qu'il parte de la table! Encore mieux, ce flic préfèrant protéger une copie plutôt que de choper les suspects!
Bref, si vous voulez rire, regardez le Da Vinci Code mais attention c'est très long! Pour ce qui est des acteurs, Howard n'est pas aidé non plus.
Hanks avec son brushing improbable (même ses bouclettes des années 80 étaient plus crédibles) essaye tant bien que mal de donner des émotions, mais il semble autant s'ennuyer que le spectateur. Tautou, dont faudrait vraiment me dire un jour quel est son talent, semble avoir un balais dans son popotin tant elle fait tâche. Reno est toujours aussi mauvais, comme à son habitude.
Et puis Bettany est ridicule de bout en bout dans sa soutane datant de l'époque du Nom de la Rose. La réalisation est plate, gavé d'artifices bidons et d'effets rapides, histoire de donner un quelconque réveil au spectateur déjà en train de dormir. La musique d'Hans Zimmer est pas mal mais arrive toujours de façon improbable.
Ron Howard signe probablement son plus mauvais film avec cette calamité de première.
Note: 0/20 (parce que c'est vraiment nul à chier...)
Note nanardesque: 19/20 (... parce qu'on se fend quand même bien la gueule et vraiment chiant)
Jeu de briques
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