Par ces temps froidure, j’ai des envies de « poupouillages » et de relaxation. Le massage vise au bien-être du corps en agissant sur les différents tissus mous (peau, muscles, tendons, ligaments) et de l’esprit. Cette méthode existait déjà dans la lointaine Egypte et se retrouve ensuite en Grèce (ou Hippocrate la préconise contre les problèmes articulaires), à Rome, en Inde… Au moyen âge, le massage fut considéré comme un plaisir de la chair dans une société où le corps était fustigé. Ces techniques furent alors proscrites, jusqu’à ce qu’Ambroise Paré (1510-1590) plaide en leurs faveurs. Au début du XIXème, un suédois, Per Henrik Ling utilisa ses connaissances sur la gymnastique et la physiologie du corps pour mettre au point une technique depuis connue sous le nom de massage suédois. Celle-ci consiste en effleurage, pétrissages, frictions et percussions au niveau des attaches musculaires et des tendons.
Il existe plusieurs types de massages : corporel (avec ou sans huile) ou énergétique (par exemple le Shiatsu, massage traditionnel japonais). Les massages corporels échauffent les muscles et activent la circulation sanguine et lymphatique. La plupart du temps, nous pensons au massage du dos ou de la voûte plantaire, mais nous pouvons étendre ce champs à presque toutes les parties du corps : les mains, le visage, le crâne, les jambes… Et l’adapté par exemple aux bébés ou aux femmes enceintes (il vaut mieux alors utiliser l’huile de massage « nature »). Dans les livre « le Massage » (ed. Laffont), on parle de « donneur » pour le masseur et de « receveur » pour le massé. En Asie, on considère qu’au-delà de l’aspect purement mécanique, il y a un transfert énergétique entre les deux personnes, un « don ». Il ne s’agit pas de procédures répétitives. En premier lieu la concentration. Toutes les parties de la main pour masser sont utilisées : le talon, la paume, les doigts, les pouces.
La première chose est de créer un climat de détente, dans une pièce convenablement chauffée. On peut user de musique douce, d’encens, de bougies… La plupart du temps, le sujet est assis ou allongé. Je préfère personnellement sur une surface dure, comme le sol recouvert d’une couverture, plutôt que d’avoir à jongler avec les ressors d’un matelas. Il est conseillé d’avoir à porté de main des petits coussins, à placer sous les chevilles ou la tête, et une serviette pour couvrir le « receveur » après la séance.
Voici quelques recettes tirée de l’ABC des médecines douces. Pierre Manoury recommande d’utiliser l’huile d’amande douce, de coco (qui a une pénétration plus lente) ou de millepertuis. Les quantités ci-dessous sont données pour un volume de 125 ml d’huile. Je donne ici les indications du livre ; généralement je diminue les doses d’essence en conservant les proportions. Il faut garder en tête que la quantité totale d’essence ne doit pas dépasser 10% du volume final.
Huile décontractante et tonique : Excellente contre la fatigue et le stress,
Huile d’amande
3 ml d’essence l’ylang-ylang
2 ml d’essence de cannelle
3 ml d’essence de santal
3 ml d’essence d’orange douce Huile énergisante : Huile de millepertuis 2 ml essence de santal 1 ml essence de girofle 2 ml essence de cannelle 1 ml essence de sarriette 1 ml essence de menthe crépue
Huile sensuelle :
A appliquée en particulier au niveau des reins, sur le point des Geishas (entre les 2ème et 3ème vertèbres lombaires), Huile d’amande
3 ml d’essence de d’ylang-ylang
2 ml d’essence de persil
2 ml d’essence de cannelle
2 ml d’essence d’orange douce
Ou encore : Huile d’amande 2 ml d’essence de persil
3 ml d’essence de basilic ou de sarriette 3 ml de menthe Une petite dernière : Huile de millepertuis 2 ml d’essence de santal 2 ml d’essence de d’ylang-ylang 1 ml d’essence d’orange amère 1 ml d’essence de patchouli 1 ml d’essence de girofle 1 ml d’essence de menthe