Transformers 3 La face cachée de la lune

Bon, ok, c’est du Mickaël Bay, donc énorme, long (ça oui, j’y reviens en dessous) et parfois limite (les erreurs de raccord, genre jeune femme enlevée en robe du soir et qui se retrouve en jean le plan d’après ou la bimbo de service jamais décoiffée, jamais sale…) mais ça reste un gros grand spectacle des plus divertissant.
Shia LeBeouf est dans son rôle, ni plus ni moins, tout comme l’ensemble des acteurs (à l’exception du toujours impeccable John Malkovitch et de la toujours aussi barrée Frances McDormand). Bon, les fans de plastique mâle avantageuse apprécieront la présence de Josh Duhamel et de Patrick Dempsey. Et là où ils avaient évité que Megan Fox soit trop potiche dans les deux premier, les producteurs et réalisateurs trouvent le moyen de prendre une réelle potiche blonde hurlante, plus proche de la « Véline » italienne qu’autre chose, en la personne de Rosie Hugtington-Whiteley. Certes elle a tout pour l’excitation pornographique, mais ni un brin de charisme, ni de qualité de jeu.
Reste que le film est long. Si la musique et les effets spéciaux sont largement à la hauteur de ce que l’on est en droit d’attendre, le scénario (assez poussif et prévisible) et les scènes inutiles viennent alourdir un peu plus l’ensemble. De plus, les dialogues sont d’un niveau parfois affligeant (surtout quand Optimus Prime parle …). Pas loin d’une heure limite, enchainant les scènes de dialogues à rallonge, l’humour pas très fin et les plan langoureux sur la plastique de la potiche de service (je n’ai rien contre l’actrice, mais son l’utilisation de son image dans le film est des plus accablante).
Bref, malgré ses lacunes, Transformers 3 reste un divertissement de bonne facture, que l’on ne regrette pas d’être allé voir, même si on se dit « quand même, pour un tel budget, ils auraient pu faire un effort ». On en sort comme après un gros dessert qui vient en fin d’un repas déjà copieux : un peu honteux d’être allé jusqu’au bout en appréciant, mais pas mécontent de l’avoir fait.