Crédit photo : Cap Com
Les bonnes nouvelles ne sont pas légion dans le domaine de la presse. Raison de plus pour souligner celles apportées par l’étude TMO Régions et présentée lors du dernier colloque Cap Com, consacré à l’évolution de la presse territoriale.
Interet de cette étude : sa valeur de baromètre, puisqu’elle prenait la suite de travaux réalisés en 2002. Elle permet donc de dégager des tendances et des évolutions, sur près de 10 ans.
Or tous les signaux sont au vert :
• Avec plus de 150 millions d’exemplaires diffusés, les tirages sont en augmentation de 12%
• 65% des collectivités (villes, conseils généraux et régionaux, intercommunalités…) déclarent avoir plusieurs publications, avec un fort développement des lettres d’actualité
• Des paginations stables ou en légère hausse, un primat des formules « magazine », et des périodicité maintenues, avec un forte représentation des mensuels…
Sur un plan plus qualitatif, la tendance est à la professionnalisation : les magazines de collectivité se dé-instituionnalisent , pour se re-territorialiser. Moins de photos d’élus, plus d’infos de service et de reportage… Ils deviennent les supports du « vivre ensemble », du « tout pour tous »… en concurrence frontale avec la PQR.
Et le lectorat suit ! « En dix ans, les taux de lecture ont nettement progressé, soulignait Vincent Guillaudeux, directeur associé de TMO Régions, la notorieté spontanée de cette presse est forte ». De plus, le profil des lecteurs a évolué. Pour simplifier, on est passé d’un lecteur, quinquagénaire, CSP +… à une lectrice plutôt trentenaire et le plus souvent employée.
En somme, une série d’évolutions discrètes , « à bas bruit », mais qui redessine largement le paysage de la communication territoriale. Pour en savoir plus : http://rencontres.cap-com.org/