Drôle d’anniversaire que de fêter la mort de quelqu’un. Mais, comme la coutume veut que chaque année on se remémore la date de la disparition d’une personne célèbre, je m’y joins. D’autant plus que le 3 juillet 2011 coïncide avec les quarante ans de la mort de Jim Morrisson, grand leader charismatique et incontrôlable des Doors. Oui, je suis beaucoup trop jeune pour avoir connu le groupe, mais rien ne m’empêche d’éprouver une étrange attirance mystique pour sa musique.
Comme les nombreuses personnes qui ont décidé de se réunir pour réciter des poèmes et chanter tout le répertoire des Doors au Père Lachaise, face à la tombe de Jim. Ils venaient de partout (une jeune femme expliquait venir du Costa Rica pour l’occasion). Et, si j’ai regardé tout ça de loin, j’ai trouvé l’hommage touchant. Je ne sais plus qui disait que Jim Morisson était un Dieu de son vivant. Je n’ai pas connu son mythe, mais j’ai vu que quarante ans après, l’homme possède encore un bon nombre de fidèle.