Voyage au bout de mes nuits
Lorsque le jour s’achève, que la nuit prend sa place.
Le rêve m’enlève de ce monde fortuit, et m’enlace.
La cupidité n’est plus, seul l’amour règne de mes songes.
Nuit magique qui m’ensorcelle, loin de tous mensonges.
Mes mémoires délectables te ramènent à moi, tendrement.
Je n’entends que tes mots d’amour, soufflés subtilement,
Au creux de mon oreille, me rendant à ton regard, si belle.
Douce nuit, tu me parles d’amour, dans ton monde irréel.
Je me glisse furtivement dans ce leurre, au doux voyage.
Murant le temps d’un instant, mes peines, par mirage.
Le ciel s’éclaircit d’un bleu azur, gommant les nuages.
Même la lune, concède sa place au soleil, de ce paysage.
Délicatesse d’un lieu tout en finesse, où le jour s’efface.
Les belles de nuit s’ouvrent sur ce chemin, fleurs de pressage.
Susurrent dans ma tête, qu’elles sont pour moi, comme un message.
Comme il est délicieux, d’immerger dans cette obscurité si sage.
Quand le jour se lève, volant mes songes à mes nuits, je réalise
Qu’il n’est point de paradis sur terre, qu’on se le dise !
La nuit tout est permis, même l’amour en gourmandise.
La dérobé de mes voyages, ne serait pour vous, que bêtise.
Solfege34
Juin 2011