Tu l'avais pas vu venir celle-là, Marty !
Je vous mentirais si je vous disais que les Feux de la nuit est un chef d'oeuvre mais il n'est pas aussi pourri que son titre ou son affiche pouvait le laisser penser et c'est sans doute la présence de Marty qui vous fait apprécier un film qui n'a tout compte fait pas grand chose pour lui. Pour sa défense, le film a un bien meilleur nom en anglais "Bright Lights, Big City" et aussi une affiche bien moins ridicule et lollipop.
Juste pour que vous compreniez mon appréhension.
Le film, malgré son humour, est assez sérieux ; on découvre la vie de Jamie Conway et sa vie est plutôt misérable quand on y pense, les éléments permettant de la comprendre débarquent au fur et à mesure. La vie de merde d'un jeune homme pas pauvre du monde occidentale ; oui, ce n'est pas parce qu'on habite New York (Big City) que la vie est spécialement rose. Le jeune Jamie s'enfonce peu à peu dans la drogue et la décadence.
Au final, on n'est pas transcendé c'est certain, mais Les feux de la nuit est un film assez potable en lui-même et qui devient plutôt bon si l'on apprécie Michael J. Fox qui colle parfaitement au personnage de Jamie. C'est bien le genre de film que l'on oublie assez rapidement après l'avoir vu mais bon, on ne passe pas un mauvais moment devant et c'est déjà ça.