Mis à l’écart d’un milieu de l’art qui, il faut le dire, bien souvent leur casse franchement les couilles. Il est plutôt rare de rencontrer un tatoueur qui évolue à merveille dans les deux mondes.
C’est le cas de Duke Riley, ce New Yorkais au patronyme qui ne laisse aucun doutes sur ses origines d’outre-atlantique. Un sang d’irlandais qui ferait un bon sujet pour thalassa, puisque son travail se nourri de la mer, de son histoire, de ses métiers. Une véritable fascination pour le littoral et la rencontre entre l’Homme et la grande bleue, tout particulièrement en milieu urbain.
De la construction et l’ouverture d’un bar clandestin fait de matériaux de récupérations en plein NY, au projet fou de passer sous le Queen Mary 2 à l’aide d’une république du premier sous-marin de combat le Turtle (bien évidement construit par ses soins), cet « Artist Patriot » comme il aime se targuer, a énormément de cordes à son arc.
Sans oublier que ce petit enfoiré dessine à l’ancienne avec un style à faire pâlir bon nombre de cartographes et illustrateurs marins, propre, léché, complexe, et qui le pousse tout naturellement en 2000 vers le tattoo avec l’ouverture de son salon le East River Tattoo.
L’image ci-dessus est issue de ses dernières productions et je vous laisse découvrir d’autres pièces, des dessins, ainsi que la série de reportages qu’avaient réalisé Juxtapoz en novembre 2010 dans la suite du post !