Meurtre à Hollywood

Fin des années 20, Hollywood. Tom Mix incarne Wyatt Earp, célèbre marshall dans un biopic muet. Pour cela, rien de mieux que d'avoir le vrai sous la main. Malheureusement pour eux, ils vont vite revenir à la réalité, étant présent sur une scène de crime. Ils vont essayer de trouver le coupable, tout en essayons de se défendre...

La critique hollywoodienne de Borat

A peine un an après Boire et déboires, Bruce Willis revient sous la direction de Blake Edwards avec Meurtre à Hollywood (Sunset en VO). James Garner (reprenant pour le coup le rôle de Wyatt Earp 21 ans après Sept secondes en enfer), Malcolm McDowell, Jennifer Edwards et Mariel Hemingway (petite fille de l'auteur) sont également de la partie.
Par ailleurs, et comme très souvent dans ses colonnes, merci à Arte de me l'avoir fait découvrir un dimanche de je-ne-sais-plus-quel-mois.
Encore une fois, il s'agit d'un film méconnu et c'est vraiment dommage. Comme le dit le titre, il y a un meurtre à Hollywood. Vous vous y attendiez pas, hein?
Blake Edwards s'inspire de certains grands personnages de la fin des années 20, soit l'âge d'or.

Ainsi, l'acteur Tom Mix (spécialisé dans les westerns), Wyatt Earp (lui vu tout les films dessus, je penses qu'il n'est plus à présenter) et le producteur Alfie Alperin ont réellement existé. De plus, niveau reconstitution, le réalisateur avec voitures et décors d'antan.
On se croirait vraiment à l'âge d'or d'Hollywood. Quand elle savait encore faire des films au lieu de faire du film ultra formaté et d'une nullité indécrotable.
J'imagine que certains savent de qui je parle. Au cas où vous n'aurez pas capté voici leurs initiales: B-E-A. Non, ça n'a pas de rapport avec un effet euphorique connu.
Edwards veut rendre aussi hommage au cinéma de cette époque et surtout au western muet. Pour ce qui est du reste, inutile de dire que c'est une fiction.

Earp et Mix se retrouvent malgré eux concerné par une affaire de meurtre, dont Alperin est le principal suspect. Un être dépain comme très violent, comme il le prouve avec la victime, qui en savait un peu trop. Un rôle taillé pour l'ami McDowell, que l'on taxe souvent de n'avoir fait que de la merde après Orange Mécanique de Stanley Kubrick.
Ce qui est faux comme on peut le voir ici et dans d'autres films. Garner est inpeccable en Wyatt Earp à la fois charismatique et charmant. Quant à Willis, il est tout simplement mémorable.
Par la suite, les comédies ne lui iront pas terrible. La preuve avec quelques exemples: Hudson Hawk (il s'est fait bien défoncer aux Razzies celui là), Sale môme (production Disney bien naveteuse) ou Mon voisin le tueur. Ce serait également le dernier grand film d'Edwards.

Un grand hommage à l'âge d'or d'Hollywood avec d'excellents acteurs.

Note: 18/20