Transformers 3 La Face Cachée de la Lune

Publié le 04 juillet 2011 par Olivier Walmacq

genre: science fiction
Année: 2011
durée: 2h35

l'histoire: L'arche commandée par Sentinel part de Cybertron et s'écrase sur la Lune dans les années 60. En 1969, la mission Apollo 11 découvre le vaisseau. En 2011, les Autobots protègent la Terre des dangers la menaçant. Un jour, à la centrale nucléaire de Tchernobyl, le NEST découvre un réservoir de fusion. Optimus Prime décide alors de se rendre sur la Lune. Les Decepticons en profitent pour passer à l'attaque.

la critique d'Alice In Oliver:

La sortie de Transformers 3: la face cachée de la Lune était logique et inévitable. En effet, depuis le premier opus, Michael Bay avait annoncé sa volonté de signer une trilogie. Ce troisième épisode est donc le dernier.
Ouf ! Après un premier épisode en forme de nanar propagandiste, et un second, qui tombait dans le sombre navet, destiné uniquement aux amateurs de pop-corn (et encore !), il était difficile d'imaginer comment ce troisième chapitre allait réhausser le niveau de la saga.

Pourtant, le début du film est plutôt convaincant. Le scénario est assez intéressant (en tout cas, plus que dans les deux autres épisodes).
Attention, SPOILERS ! L'arche en provenance de la planète des Transformers s'écrase sur la Lune dans les années 60.
Voilà un événement qui ne passera pas inaperçu et qui déterminera la course dans l'espace entre les Etats-Unis et l'Union Soviétique.


En 1969, Neil Armstrong et Aldrin découvrent le vaisseau extraterrestre sur l'astre lunaire. Parallèlement, Sam Witwicky (Shia LaBeouf) est le grand oublié du gouvernement. Certes, le jeune homme a sauvé le monde deux fois par le passé, mais il est toujours au chômage et à la recherche d'un emploi.
Il s'est également trouvé une nouvelle petite copine, la ravissante (c'est le moins que l'on puisse dire !) Carlie (Rosie Huntington-Whiteley).

Malheureusement, Sam ne voit plus trop ses amis les Autobots, ces derniers étant désormais préoccupés à préserver la paix dans le monde.
Par là, comprenez qu'ils aident les américains... Et oui ! Mais bon, Michael Bay oblige, on évitera d'être trop regardant sur le côté toujours aussi propagandiste de ce blockbuster, sans compter tout l'étalage de l'armada américaine et de sa technologie dernier cri.

Certes, Michael Bay et Steven Spielberg ont le mérite de peaufiner un scénario. Mais encore une fois, le script a bien du mal à tenir ses promesses.
L'intrigue s'épuise rapidement, et ce, au profit de l'histoire personnelle et professionnelle de son héros principal, donc, Sam, dont on se fout royalement. Sincèrement, Michael Bay nous relate les recherches d'emploi de l'intéressé pendant presque une demie heure !

Sam découvre que le vaisseau extraterrestre sur la Lune n'est qu'un leurre. Pour les Decepticons, c'est un moyen comme un autre de passer à l'attaque, d'envahir la Terre et de ramener leur ancienne planète sur la nôtre, le but étant de réduire l'humanité à l'esclavage. Voilà pour les hostilités.
Visiblement, Michael Bay a bien du mal à s'en sortir avec ses intrigues parallèles.

De ce fait, le scénario tombe rapidement à l'eau, le cinéaste étant dépassé par ses propres enjeux et le trop grand nombre de personnages.
Il faudra attendre la bataille finale pour voir réellement un peu d'action. Certes, cette bataille est franchement impressionnante et spectaculaire. Il faut bien le reconnaître: les combats sont enfin lisibles !
Ce qui n'était pas souvent le cas dans les deux précédents volets.

Quant aux acteurs, il est un peu difficile de parler de performance. Shia LaBeouf n'est pas forcément mauvais, mais son personnage est bien trop lisse et narcissique pour susciter un certain intérêt.
Même chose pour Rosie Huntington-Whiteley, certes moins cruche que Megan Fox (qu'elle remplace), mais qui se révèle assez quelconque.
Finalement, ceux qui s'en sortent le mieux se nomment John Malkovich (dans un rôle très  secondaire) et Frances McDormand, qui sont en mode cabotinage.

Seul problème, Frances McDormand et John Malkovich ne sont pas les héros de cette nouvelle aventure. Ensuite, le film est beaucoup trop long et s'étale sur une durée de deux heures et 35 minutes de bobine.
Avant la fameuse bataille finale, on baille et on regarde sa montre très souvent. Après, Transformers 3 est un peu meilleur que son prédécesseur, mais c'est aussi l'épisode le plus ennuyeux de la trilogie, en dehors de la bataille finale, qui, encore une fois, délivre la marchandise.
Ne parlons même pas des dialogues, toujours aussi idiots, ou encore de l'humour, qui passe une nouvelle à fois à côté de sa cible. 
En résumé, Transformers 3 est à l'image de la trilogie: c'est un petit navet, un blockbuster idiot et prétentieux.
Au final, avec les années, il est fort probable qu'on oubliera très vite cette trilogie.

Note: 05/20
Note naveteuse: 12.5/20


Transformers 3 - Trailer / Bande-Annonce #1 [VO|HD]