Il a marché du coté sauvage et est revenu déjà plusieurs fois pour te le raconter.
Lou Reed est sans doute l’un des compositeurs les plus importants du 20ème siècle, et depuis ses débuts en chantant et composant des chansons comme “Do the Ostrich” et “You are driving me insane” pour Pickwick Records, où l’on sentait déjà quelque chose de ce qui serait bientôt le groupe le plus influant des dernières cinquante années : The Velvet Underground. Donc la porté du Velvet Underground arrive jusqu’à nos jours et comme dit le mythe urbain, celui qui écoute ce disque décide immédiatement de former un groupe. Avec seulement 4 albums, The Velvet Underground and Nico, White Light / White Heat, The Velvet Underground et Loaded, Reed et compagnie dessinèrent le paysage exacte pour que des genres comme le psychédélique, le krautrock, le glam, le punk et le post-punk, le gotique, l’indie et le noise voient le jour. Leurs disques, chargés d’énergie vibrante, guitares saturées, de paroles qui raconte les malheurs et les gloires de l’expérience humaine, de façon honnête et viscérale, purent convaincre plus de trois générations que d’être en marge est toujours être à l’avant-garde.
Comme Lou Reed déclara dans une interview, “nous avons mis un bateau à flot sans savoir que ce serait une torpille sous-marine et le temps nous a donner raison en nous laissant voir où il jeta l’ancre”. Mais le Velvet ce n’était pas seulement Reed, c’était aussi la connaissance classique de John Cale, les guitares sauvages de Sterling Morrison, la batterie éclatante de la super mignonne Maureen Tucker et bien sur la présence de Nico, femme fatale de beaucoup comme par exemple Reed, Cale, Iggy Pop, Bob Dylan, Brian Jones, Jim Morrison et la liste est encore longue. Doug Yule, qui après le départ de Cale a rafraichit l’ambiance, mais comment lui pardonner de vouloir continuer avec le nom du groupe après le départ de Reed, le disque Squeeze reste comme rareté d’une époque dans laquelle les choses n’étaient pas claire pour le reste des membres du groupe, suite à la décision de Reed de retourner à Long Island pour travailler pendant quelques temps comme comptable.
Enter The White Duke : après le premier album de Reed, héroïne et beaucoup d’autres folies dans la ville qui ne dort jamais, c’est David Bowie qui emmène Reed avec lui à Londres pour enregistrer et produire un des meilleurs albums des années 70, Transformer. Ensuite viendrait Berlin, un opus pour la misère, la violence des rues et l’addiction à des niveaux si obscures qu’aujourd’hui encore cela résulte lacérant à écouter. Les années 70 seraient les années de sexe poli-formique de Reed avec sa belle fiancé Rachel. “Coney Island Baby”, “Sally Can’t Dance”, “Rock n Roll Animal” entre autres sont des chefs d’œuvres du rock n roll sal et débordant. Attention : à chercher pr tous les moyens “Metal Machine Music”. Les années 80 de Reed il vaut mieux les laisser de coté. Ensuite le meilleur revint avec les albums “New York”, “Songs for Drella” et “Magic and Loss” dans les années 90. Maintenant Lou Reed fait de tout, depuis la photographie, les films, une émission de radio, du Tai Chi et de la musique expérimentale.
Pour plus d’information, visite son site qui est toujours actualisé : www.loureed.com
SISTER RAY