Et puis, hop, quelques semaines plus tard, Cyberpresse nous apprend qu’à l’automne, Marie-Louise Arsenault animera une émission littéraire quotidienne du lundi au jeudi, de 20h à 21h, à la Première Chaîne de Radio-Canada (RC). Cet été, elle dirige déjà On aura tout lu le dimanche de 14 à 16h.
Réactions : surprise et satisfaction, quatre heures par semaine à parler de littérature. Un soupçon d’inquiétude demeure à la fameuse question encore sans réponse "quelle forme va prendre ce quatre heures ? «Une heure éclatée qui intégrera club de lecture, débats et prestations en direct» c’est ce que nous en savons de la bouche même de son animatrice, Marie-Louise Arsenault.
Pour une émission littéraire à ARTV, ce groupe facebook attend des idées, tout en jonglant, j’imagine, avec celles qui sont déjà sur la table. Pour le moment, le plus heureux étant de savoir que ARTV a à cœur d’en mettre une à l’horaire.
Tout cela m’a fait penser à nos amis Français et tout de suite à Bernard Pivot. Comment a-t-il fait, lui, pour tenir la barre d’une émission littéraire aussi longtemps ? Quelle était sa formule magique ? Et parce que j’y pensais fort, j’ai déniché un article dans Le Nouvel Observateur, réalisant que dans l’Hexagone, on se pose les mêmes questions que nous :
La question revient au même rythme que les nouvelles formules: peut-on encore parler de littérature à la télévision?
On voyait bien que toutes les formules, même les plus étranges, avaient été essayées. Entre littérature et télévision, le lien ne se crée pas.
Et pourtant, il y eut Pivot. «Mais Pivot était un phénomène non reproductible, estime Patrick Tudoret, auteur de "L'Écrivain sacrifié.
« C'est à l'auteur de transmettre sa passion, pas au journaliste.»
«La critique s'adresse à des gens qui sont déjà des lecteurs. Avant d'y arriver, il faut passer par l'enthousiasme.»
« La manie du casting médiatique et la peur des invités bredouillants avaient déjà cours du temps de Bernard Pivot »
«Les chaîne
À la suite de ma lecture de ces extraits, j’ai une grosse et bonne question pour vous :
Comment aimeriez-vous votre émission de littérature (à la télévision ou à la radio) ?
Lancez vos goûts, vos idées, même les plus folles ! Il sera toujours temps de couper la folie en quatre, à l'arrivée des contraintes de toutes sortes !