J’écoutais hier l’émission de David Abiker qui recevait un sociologue Jean-Didier Urbain spécialisme du tourisme et des vacances. Il a parlé du « temps différé » qu’on ne rencontre plus depuis que nous sommes hyper-connectés.
Souvenez-vous, il y a encore 4 ou 5 ans quand vous racontiez, à votre retour, vos vacances à vos collègues ; collègues qui n’en avaient certes rien à faire. Rappelez-vous de la carte postale que vous envoyiez et qui informait, quelques jours après votre retour, que vous étiez à Palavas Les Flots en train d’apprendre le surf.
Plus besoin de tout cela aujourd’hui. Grâce à twitter, la terre entière sait que vous avez foursquaré au bar de la plage de Montceau les mines et instagram leur montre que vous dégustez des chouchous dégueulant d’huile à Lille. (oui ma vision des vacances fait envie, n’est-il pas ?).
Vos statuts facebook informent en temps réel vos amis de ce que vous faites au moment où vous le faites.
Enfin, si cela ne suffisait pas vous pouvez toujours envoyer un SMS.
On n’a donc plus de temps différé où l’on raconte, a posteriori ce qui nous arrive.
J’arrive, je crois relativement bien à déconnecter pendant mes vacances alors que je suis pourtant ultra accro à Internet. Mi juin où j’avais une semaine de repos, je ne me suis quasi pas connectée. Même chose quand j’étais au Vietnam en février. (je ne dirais pas en revanche que je ne consulte pas mes mails pros cela j’en suis incapable :p).
Et vous ? Ultra connectés ou vous tentez de lâcher un peu prise ?
Et pour celles et ceux qui me liraient de leur lieu de vacances ; éteignez donc cet ordinateur/ce téléphone vous avez mieux à faire !