Aiguilleurs

Le trafic était toujours très perturbé à Orly mercredi, au troisième jour de la grève des contrôleurs aériens lancée par la CGT, qui en appelle au gouvernement pour trouver une issue au conflit, après le dépôt de nouveaux préavis de grève pour la semaine prochaine.

La CGT a demandé mercredi à rencontrer le ministre des Transports et devait être reçue dans la soirée au ministère, avec la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), pour un nouveau round de discussions.

Cette fois, le rapport Attali, tant redouté, n’y est pour rien. Pas plus que la volonté de réformer de Nicolas Sarkozy. Non, la grève des 48 contrôleurs aériens CGT d’Orly n’est autre que la caricature d’un certain état d’esprit bien de chez nous, qui empêche la France de travailler, de se moderniser, de s’enrichir. La manifestation d’un clientélisme syndical qui pourrit depuis longtemps la vie de notre pays. La preuve, enfin, qu’il est urgent de changer les règles du jeu de notre organisation sociale.

Le principe d’un regroupement des trois centres de contrôle aérien de la région parisienne (Orly, Roissy, Athis-Mons) à Athis-Mons, envisagé d’ici 2015-2017est approuvé dans son principe, mais la CGT, syndicat majoritaire à Orly, bute sur les modalités du regroupement.

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