Réaction d'une Française vivant aux États Unis, avocate, à des commentaires parus sur la note "DSK,le mistigri" (exercice de "polyphonie")
Le commentaire intégral
« Pour le reste je maintiens mon appréciation sur cette société: les USA sont passés directement de la barbarie à la décadence en sautant la case ‘civilisation’. La description, par l’avocat de la plaignante, de ce qu’elle aurait (ou a) subie, dans les moindres détails, c’était le scénario d’un porno hard extrême, balancé sur un trottoir. »
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Jean Daniel disait, lui avec dédain, que « leur civilisation n’est pas la même », vous allez plus loin en fait, pour vous c’est le vide sidéral aux États-Unis. Et c’est inadmissible de penser cela, de déduire cela des propos d’un avocat qui vacille, qui n’a pas de tenue. Alors quand un Collard boursouflé fait des siennes, je dois en déduire que la civilisation française est en péril ? Un peu de mesure quand même.
Parler de porno hard sur ces détails. N’exagérons rien non plus.Je comprends votre envie de pudeur sur la question, je la rejoins mais vos conclusions sont vraiment excessives.
Vous ne pouvez pas ainsi réduire les USA; il y a une diversité ici et une énergie que vous ignorez complètement. Et une culture, je ne parle pas de l’american dream qui revêt un peu n’importe quoi a présent mais qui impliquait en effet une certaine matérialité que vous conchiez.
Il reste qu’il y a d’autres choses, parcourez un peu ce pays d’est en ouest, il est extraordinaire, et vous rencontrerez des gens extraordinaires. C’est un pays-continent, une mosaïque. Les « minorités » latinos s’y font dominantes, la population noire aussi, les blancs y seront minoritaires un jour pas si lointain et tant mieux.
Quant à DSK, je suis bien contente qu’il ne soit pas apparemment un violeur, juste un client dont le deal n’a pas tourné comme il le pensait, pas pour lui qui me débecte mais pour ses enfants, ça doit soulager un peu quand même.
Il reste qu’un homme qui navigue dans ces sphères de pouvoir, qui aspire à d’autres fonctions pas si anodines, que cet homme se fasse prendre le pantalon baissé, qu’il n’ait pas une prudence élémentaire, une sorte de « tenue ». Pour moi ce n’est pas un homme d’Etat, il peut dégager.
Isabelle (de Chicago)
Le Chat : Je voudrais ajouter une incidence en relation avec l'exercice judiciaire américain, tellement surprenant pour nous, en vous recommandant la lecture d'un article paru sur Slate.fr :