Un restaurant appelé "Le Bovary", nous accueille sous ses colombages et sur sa terrasse ombragée. Un menu gourmand, des vins voluptueux s'étalent sur la carte. Mais bon, je suis en moto !
Installé confortablement, je vois de l'autre côté de la rue de ce village de 800 âmes une boutique à l'enseigne étonnante autant que désuète : "Barbier".
J'interroge la patronne qui me dit que ce village a la particularité d'être le plus pourvu de France en nombre de commerces ramenés au nombre d'habitants. Effectivement ! Des commerces utiles pour tous, ayant su garder leur cachet, dans un décor IXème siècle... Et ce n'est pas un "dictionnaire des idées reçues" que me raconte cette bonne dame.
Connaissant un peu le thème du Barbier de Séville et m'intéressant aussi un peu (!) à l'actualité, j'ai fermé les yeux. Je me suis dit que j'étais bien là où j'étais, que j'avais envie d'y rester et que je ne souhaitais plus jamais entendre parler (de) certaines personnes...
La précaution inutile... forcément inutile.