Publier son premier livre, c’est un plaisir intense, un peu comme quand on met ses nouvelles chaussures pour aller faire la fête: on ne sait jamais quelles remarques on va s’attirer, personne ne vous dit rien, et c’est en les retirant à la fin de la journée qu’on voit si elles étaient vraiment faites pour nos pieds.
Mon copain Eric Attal, blogueur à ses heures et auteur du magnifique concept du « Vendredi, c’est permis« , publie justement son premier livre, intitulé: « Il poussa la porte et puis entra. »
Il s’agit d’un recueil de nouvelles, qui commencent toutes par la même phrase: « Il poussa la porte et puis entra« . Une sorte de Variations Goldberg autour d’une porte…
Les 9 nouvelles qui composent ce recueil se lisent facilement. Elles commencent bien toutes par la même première phrase, mais sont toutes véritablement très différentes. Un point commun, cependant, me semble transparaître: tous ces personnages qui poussent une porte avant d’entrer ont un problème de relation aux autres, un problème de communication, qui se traduit par un drame ou une tragédie existentielle.
Petit bonus, voici les premières lignes d’une des nouvelles, Vive les enfants…
Bravo pour ce premier jet Eric, il faut continuer, et nous cracher un vrai roman dans les prochains moins…
PS: pour commenter les nouvelles, Eric Attal a mis en place un blog avec un article par nouvelle…