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Six façons de le dire, David FOENKINOS, Mercédès DEAMBROSIS,Christophe FERRE, Sophie ADRIANSEN, Nicolas D’ESTIENNE D’ORVES, Yasmina KHADRA

Par Lecturissime

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Les auteurs :

 

David FOENKINOS, Mercédès DEAMBROSIS, Christophe FERRE, Sophie ADRIANSEN, Nicolas D’ESTIENNE D’ORVES, Yasmina KHADRA

Le projet :

 

Les Editions du Moteur publient exclusivement des histoires courtes adaptables au cinéma
Outre la volonté de constituer une banque d'histoires à la disposition des metteurs en scène, producteurs, acteurs..., l'idée est d'offrir aux lecteurs de la littérature comme on s'engouffre dans une salle obscure en proposant:
- six genres ( comédie, comédie romantique, engagé, polar, drame psychologique, historique)
- une lecture qui dure le temps d'une séance
- un livre au prix d'un billet. ( maximum 10 euros)

 

Les histoires :

« Bernard » de David FOENKINOS  : une comédie dans laquelle un homme se retrouve obligé de retourner vivre chez ses parents.

« De naissance » de Mercédes DEAMBROSIS : dans le genre historique nous parle de la conditions des femmes au début du XXème siècel.

« Coup de fourchette »  de Nicolas d’ESTIENNE D’ORVES : un polar dans l’univers de la gastronomie

« La photographe » de Christophe FERRE  : un drame psychologique autour d’un noivel amour à l’aube du & septembre

« Santé »  de Sophie ADRIANSEN : une comédie romantique sur l’amour à l’épreuve de l’erreur médicale

« La longue nuit d’un repenti » de Yasmina KHADRA : un texte engagé sur les difficultés de l’après guerre.

Ce que j’ai aimé :

-   J'ai apprécié la diversité des récits et des genres : dans « Bernard », j’ai apprécié l’humour de la nouvelle, dans « De naissance », j’ai admiré la maîtrise de l’écriture, dans « Santé » l’art de la chute et le ton drôle m’ont enthousiasmée, dans « Coup de fourchette », la construction est exemplaire et enfin le thème est admirablement bien traité dans « la longue nuit d’un repenti ». Le tout est cohérent et appréciable pour qui aime les recueils de nouvelles.

-    

Ce que j’ai moins aimé :

-   J’ai moins aimé « la photographe », trop long à mon goût et sur un sujet rabâché (le 11 septembre).

Premières phrases :

« Bernard » : « Je me suis dit : « Les escaliers, il ne te reste plus que les escaliers. »

« De naissance » : « J’ai peur… Tu crois que j’irai en enfer ? »

« La photographe » : « Le bonheur d’un matin. »

« Santé » : « Combien de temps lui reste-t-il, docteur ? »

« Coup de fourchette » : « Tu aimes la cervelle, gamin  demande le vieux. »

« La longue nuit d’un repenti » : « Abar Seif frotte doucement son doigt sur la lame de son coutreau traçant une incision opalescente, à pein perceptible, au milieu des rayures digitales. »

Vous aimerez aussi :

Des mêmes auteurs : La délicatesse de David FOENKINOS ; Je vous emmène au bout de la ligne de Rodolphe MACIA et Sophie ADRIANSEN

Autres : Une vie à coucher dehors de Sylvain TESSON 

Six façons de le dire, FOENKINOS, DEAMBROSIS,FERRE, ADRIANSEN, D’ESTIENNE D’ORVES, KHADRA, Les Editions du Moteur, mzi 2011, 250 p., 19.50 euros


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