Or j’aime lire un roman. Quel qu’il soit, pour peu qu’il m’entraîne dans un tourbillon d’images et de possibles. Surtout quand les différents chapitres me parviennent ainsi, à date indéterminée et, qu’au même instant, on me propose les mêmes épisodes mais sous un angle différent et dans un autre style.
Autant dire que ce roman est LE roman dans toute mon attente et que j'en savoure la perfection quand il entre en contact avec le réel, quand il le dépasse même dans la mesure où l’opinion, c'est-à-dire le lecteur lui-même, est conviée à participer au drame puisque c’est ce dernier qui, dans la finalité politique de cette histoire, est censé avoir le dernier mot. C’est lui qui tranchera. A moins qu’on veuille le lui faire croire ?
Donc DSK, bête de sexe et animal politique. L’un des maîtres du monde.
De l’autre côté, la femme fragile, victime, noire, mère célibataire, musulmane. La pauvreté, le travail. Dans ce schéma si conventionnel tout semble écrit et il suffirait donc de relire Les Mystères de Paris ou Le journal d’une femme de chambre pour en savoir la fin. Mais un bon roman s’écrit sur un autre roman qui s’efface. Plaisir de la répétition qui se conjugue à celui de la découverte. Le roman DSK, au fil des pages, c’est comme la vie elle-même, c’est une forme de palimpseste. Et le désir de la page suivante.
Mais Fleur de Marie n’était pas pourtant aussi vierge qu’on le disait et la bête s’est fait mordre par les dents du piège qui s’est refermé quand elle a cru s’abandonner à quelque délice… Qu’importe d’ailleurs si cette version n’est pas la bonne : le prochain épisode effacera peut-être cette scène -là mais le roman y trouverait alors un nouveau souffle.
Il y a ici bien sûr beaucoup de cynisme dans ce détachement vis-à-vis de ce qui est aussi du réel, un drame personnel pour l’un ou pour l’autre. Mais le roman n’est rien sans cette distance, ce regard en biais, ce verre grossissant sur la réalité. Et surtout cette incertitude qui nous tient en haleine. Or nous assistons ici à cette conjonction rare, comme on le dirait pour les astres, entre la planète fiction et la planète réalité. Et le lecteur se truve ainsi entraîné dans une lecture horoscopique de la réalité d’autant plus que son rôle de citoyen-électeur le condamne à un choix : il lui appartiendra de choisir le dénouement.
Pour tout cela, nonobstant le simple plaisir de lire, il y a ici une forme d’ironie, comme si les auteurs de cette histoire-là nous plongeaient dans ce qui serait une « lecture démocratique » qui se rirait d’elle-même. Comme si ce roman était l’accomplissement parfait de la politique, de son aspect dérisoire mais indépassable. Comme si, finalement, l’essence même du spectacle politique se trouvait condensée dans ce récit là où le lecteur est partie prenante de l’intrigue. Comme si, à l’instar de tout bon roman, le lecteur lisait là sa propre existence. Comme si par sa force, ce roman là effaçait tous les autres…
Somme toute cette histoire là est tout aussi crédible que Da Vinci code.-decoration:none;
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