Or voici que Roger Waters, l'architecte de ce projet fou (disque, concert-opéra rock, film d'Alan Parker avec Bob Geldoff), était à Paris ce 1er juillet. Réactualisé par des images récentes (Afghanistan, Irak, Abou Graib et images des tortures récemment pratiquées par l'administration américaine), The Wall est toujours aussi saisissant : parce que sa morale est universelle.
"Fear builds the wall" : la peur fabrique le Mur.
Même sans la guitare de David Gilmour, The Wall est toujours The Wall. Méditation foudroyante et foudroyée de nos névroses sagement administrées, de nos résignations, mais aussi de cette révolte qui gronde, qui s'accumule et finit par emporter tous les murs. "Hey, teacher..."