Switched at birth – Episode 1.02

American Gothic

Saison 1, Episode 2
Diffusion vo: ABC Family – 13 juin 2011

Les deux familles découvrent que l’adaptation à la nouvelle situation n’est évidente, chacun cherchant à imposer sa façon de faire à l’autre …

Voilà la deuxième partie du téléfilm en quelque sorte. Le pilote a posé la nouvelle situation, celui-ci montre à quel point l’adaptation est difficile pour tout le monde. Et l’épisode livre pleines de bonnes scènes comme lorsque Daphné est larguée parce que tout le monde parle vite, quand bay se rend compte que sa punition aurait pu être pire ou encore les distentions sur la vue de la cohabitation. Les parents de Bay voulaient du coparenting tandis que Regina non. L’idée de montrer à quel point les deux parties ont peur de perdre leur pouvoir est bonne. Sauf que l’ex maman McFly est juste chiante et insupportable. Même si j’arrive à comprendre ce qui est voulu avec le personnage, le résultat au final est juste casse couilles. Est-ce que cela vient du jeu de maman McFly ou des dialogues, je ne saurais dire mais voilà, elle est juste chiante sauf à de rares exceptions, comme la scène post barbecue où elle fait part de sa peur de perdre sa fille. A la fin, elle semble accepter et paf, voilà que non, elle refout sa merde en refusant la moto avant de nous laisser sur un cliffhanger de folie puisqu’elle va fouiller la vie de Regina puisqu’elle sent qu’elle cache un truc louche.  Ca promet. Dans le bon, comme dans le mauvais.

Je fais la tête, je suis une rebelle quoi !

Du coté des filles, Bay reste en retrait. Elle parait presque être un personnage secondaire tant elle est finalement peu développée et a peu de temps d’antenne. Ce qui n’est pas forcément un mal même si avec le peu de scènes, on voit qu’elle évolue. Elle agit logiquement, pas comme sa mère non biologique.
L’avantage de ce second épisode pour Bay, elle est beaucoup clichée que dans le pilote. Mais bon, au final, elle reste accrochée à l’idée mauvaise à mon sens, que ce qu’on aime est génétique. Oh, maman aime ça, j’aime ça, etc … Seul le passage sur l’alcoolisme vaut le coup, puisque les tendances à devenir accros sont assez héréditaires. Malheureusement, les dialogues étaient peu inspirés et trop moralisateurs sur ce passage de la coupelle de badges des alcooliques anonymes.
Mais voilà, Bay n’existe que parce qu’elle est la fille de Regina et une taggueuse. Donc une artiste … comme sa mère biologique … hmmm. Ah et elle craque pour le rebelle propre sur lui joué par un acteur qui ferait passer Tom Welling pour le mec le plus charismatique du monde.

Et il reste Daphné qui est vraiment la locomotive de la série. Sa surdité est vraiment bien gérée et j’ai vraiment aimé le tandem formé avec le Lewis hellcatsien local. Ils fonctionnent bien ensemble, sont sympathiques et même si les dialogues restent assez plats, je pourrais les suivre sans problème. Et patatra, un génie de la connerie a eu l’idée de lui coller deux potes hyper lourds et crétins. Super …
Donc cela repousse Daphné vers Emmett, le motard sourd qui est comme son grand frère. Et là aussi, c’est bon. Même si lui aussi est trop propre sur lui, je l’aime bien. Sa réplique quand il dit qu’il peut casser la gueule de l’autre ne peut que le faire aimer. Elle est super bien sortie et je trouve qu’on a une bonne alchimie entre lui et Daphné. On n’a aucun de mal à s’imaginer qu’ils sont amis depuis très longtemps.

Bref, 7/10

Je pourrais mettre 6 seulement, avec un point de moins rien que pour la scènes des graces au dîner totalement gerbante. Sinon, la série enchaine bien avec le pilote et finalement, les aventures de ces deux filles se laissent suivre sans problème.