"Pour utiliser une métaphore footballistique, nous menons 3 buts à 1 face à l'empire américain. Ce gouvernement colonialiste a d'abord tenté un coup d'état contre Hugo Chavez au Venezuela en 2002. ET on a vu que le peuple venezuelien s'est rebellé contre l'impérialisme nord-américain. Ensuite, ils ont tenté un coup d'état en Bolivie puis en Equateur. Il n'y à qu'au Honduras où ils ont réussi leur coup. C'est pour cela qu'on en est à 3-1 et je pense qu'ils vont encore encaisser d'autres buts dans les prochaines années."
Durant son discours, Evo Morales a aussi fait l'apologie du mouvement des travailleurs: "cela me fait plaisir d'être parmi mes camarades travailleurs argentins. Ils me donnent de la force car ils sont source d'inspiration. Ils permettent au continent de rester libre en amérique latine. Je ne me sens pas vraiment comme un président mais plutôt comme le leader d'un mouvement syndical." Ses détracteurs pourront renchérir qu'effectivement, Evo Moralès n'a rien d'un président...