Gomez, 70 ans, aurait reçu 5 balles dans le corps. Il n'avait pas reçu de menaces de morts, antérieures à son assasinat. Selon le gouverneur de l'état, Esteban Revolledo, "nous ne savons pas pour le moment qui est responsable d'un tel acte de barbarie. Gomez passait beaucoup de temps dans sa ville où il écrivait des articles pour la rubrique politique de son journal."
Gomez devait aussi apparaître prochainement comme témoin dans le cadre d'une investigation judiciaire impliquant des liens entre les groupes paramilitaires d'extrême-droite et plusieurs politiciens colombiens. Il faut savoir que Gomez est le deuxième témoin abattu dans le cadre de cette enquête, après l'employé municipal Jose Vicente Botero, assassiné le 27 Juin dernier, après avoir reçu des menaces en provenance de plusieurs groupes paramilitaires.
48 politiciens locaux sont accusés d'avoir protégé des groupes paramilitaires depuis la fin des années 90, ces groupes armés étant constitués afin d'éradiquer les guerillas d'extrême-gauche et notamment les FARC.