« Je rêve de gagner de grandes courses, comme Liège-Bastogne-Liège, l’Amstel ou la Flèche Wallonne, mais gagner ici sur le Tour de France, c’est aussi quelque chose de très spécial. Un autre rêve. C’est une très belle journée pour moi.
Dans le final je savais que Cancellara allait attaquer, et je savais qu’il le ferait à ce moment-là. Avec le gros moteur qu’il a, il est capable de surgir de l’arrière et de surprendre tout le monde. C’est ce qui s’est passé. Et lorsque j’ai vu qu’il n’y avait plus que lui devant, je me suis dit qu’il fallait y aller. En même temps, je ne voulais pas revenir tout de suite sur lui, car il était certain qu’il couperait son effort. Alors je l’ai un peu laissé croire, et je n’ai pas paniqué. Je savais qu’il ne pourrait pas tenir aussi longtemps à l’avant, que la montée était encore un peu longue. Et lorsque je me suis retrouvé à sa hauteur, il fallait que je donne tout et que j’accélère. Je suis resté en danseuse jusqu’au sommet car la fin était très dure, spécialement les deux cents derniers mètres. »