J’ai noté que cet article faisait un vrai carton d’audience et que suite à sa lecture, beaucoup d’entre vous s’abonnent au fil d’info.
Voici dons une nouvelle série « Entreprendre seul et réussir » afin d’approfondir ce sujet qui visiblement vous intéresse.
Lorsqu’on fait le choix d’entreprendre en solo on est heureux de trouver des partages d’expérience sur le sujet tant l’affaire audacieuse et courageuse.
Sans revenir sur les qualité requises, j’en parlais ici. Voyons plutôt ensemble l’origine, le choix crucial que l’on fait avant même de prendre le départ : le choix du cheval, le choix du business et de son modèle.
Choix crucial car si on ne prend le départ avec un « mauvais cheval », on aura beau se démener comme un diable, travailler comme un fou et mettre en place toutes les stratégies possibles, on ne gagnera pas la course et on risque même de ne jamais voir la ligne d’arrivée.
Dans le meilleur des cas on s’en rend compte à temps – je l’ai vécu – cela m’a obligé à revoir au bout d’un an toute mon offre, ma communication, mon site Internet.
J’ai pu le faire car ma structure est « méga-light » : pas de stocks de marchandises, très peu de charges fixes…
Ce n’est pas le cas de tout le monde alors attention à bien choisir votre « monture » et voici donc les 5 caractéristiques de tout « bon cheval de course » :
1. Innovant
Ne faites pas quelque chose qui ressemble à un truck qui existe ou pire encore de copier le business d’un autre. Cette façon d’entreprendre fonctionnait peut-être encore dans les années 80, maintenant c’est fini : rappelez-vous.
Les vertus de l’innovation :
- vous bénéficiez d’une avance confortable et au départ vous n’êtes pas concurrencé (puisque vous innovez)
- vous avez le temps d’assoir votre domination sur votre marché
- vous touchez un public de « contaminateurs » (ceux qui essaient tous les nouveaux trucks et qui transmettent le virus)
- vous répondez à un besoin réel non satisfait
2 . Utile = fertile
Tous les marques qui réussissent sur le web proposent des choses utiles : Google, Facebook, Amazon, Aweber, 1and1…
Elle dépassent le simple besoin émergeant du marché, elles anticipent et se projettent dans les utilisations et les usages de leurs produits.
Ces marques sont utiles et font tout pour le rester de façon durable.
3. Passion et endurance
C’est surtout vrai pour les blog-business (mais c’est tout aussi valable ailleurs) : choisir un domaine qui vous passionne c’est miser sur vos points forts et garantir une durabilité.
L’effort se fera moins sentir et la motivation restera intacte, bloguer ou travailler dans un domaine que vous aimez peut faire toute la différence spécialement quand on est seul.
Par exemple j’aime ce que je fais, je prend du plaisir à travailler sur mon blog. Pour être tout à fait honnête il arrive que certaines tâches répétitives me barbent (que ce soit pour moi ou mes clients).
Aussi, dans les moments de doute et de découragement il me suffit de penser à quel point je suis attaché à mon mode de vie professionnel et à quel point j’ai peur de « retourner à l’usine »…. Et hop c’est reparti !
4. Soyez remarquable
Cela rejoint un petit peu ce que je disais sur l’innovation, l’un n’empêche pas l’autre et se distinguer est un atout complémentaire et considérable.
Imaginez-vous que vos clients sont sollicités en permanence de toutes parts sur tous les sujets et de toutes les façons possibles… Pourquoi voulez-vous qu’ils accordent plus d’attention à votre offre ?
Vous devez sortir du lot, rendre votre offre remarquable et c’est vital pour votre entreprise !
Comment ? Vous êtes seul , donc l’organisation d’une seule personne, vous êtes une personne unique donc vous portez déjà cette distinction, à vous de personnifier votre produit en faisant les choses à votre manière. Proposez quelque chose qui vous ressemble !
5. Automatismes et systèmes
Partant du principe que la pire façon de gagner sa vie c’est de vendre sa force de travail (c’est un peu radical comme point de vue mais c’est un fait), il est essentiel de penser à l’automatisation des processus et à la sous-traitance. Sinon vous serez très rapidement limité, saturé, fatigué.
C’est une clé de la réussite d’un business aujourd’hui : utiliser les technologies (nouvelles ou pas) pour automatiser et bien sous-traiter (créer un système qui repose sur les bonnes personnes).
On ne sous-traite pas dès le départ bien-sûr, car se lancer sur un marché implique d’effectuer des tests à petite échelle.
Cette phase de test ne peut-être sous-traitée : ne sous-traitez jamais ce que vous n’avez pas essayé de faire vous-même.
2 raisons à cela :
- si ça se trouve on se fait toute un montagne d’un truck qui se fait « les doigts dans le nez » (ça m’est arrivé avec certaines tâches en développement web)
- pour bien sous-traiter et bien transmettre ses spécifications il vaut mieux savoir de quoi on parle (l’avoir fait soi-même au moins une fois)
On voit tout les jours des entrepreneurs solitaires travaillant jour et nuit, sans vie de famille ni vacances… On vous dit alors : « c’est ça d’être son propre patron ! » (franchement ça fait peur). Et bien non, ça c’est être esclave de son business, c’est travailler uniquement avec sa force et son temps, pas avec sa tête.
Attention je ne suis pas en train de dire que entrepreneuriat consiste à se la couler douce, loin de là. Mais c’est aussi une question d’équilibre.
Pour conclure, il est essentiel de choisir le « bon cheval » mais n’oubliez pas également : « qui veut aller loin, ménage sa monture ! »