> semaine d'ouverture du 4 au 10 juillet
> expositions du 4 juillet au 18 septembre
La révolution numérique et les images capturées par les photographes mexicains Maya Goded, Daniela Rossell et Graciela Iturbide seront à l’affiche de la 42è édition des Rencontres d'Arles.
Cette année, malgré l’annulation de l’année du Mexique, huit des 70 expositions seront consacrées au Mexique. Parmi elles, l’une sera dédiée à la Révolution mexicaine, avec des images de Ciudad Juarez prises en 1911 par l'Anglais Jimmy Hare. Mais aussi une rétrospective consacrée à Graciela Iturbide, dont le travail est, selon les organisateurs des Rencontres « essentiel pour comprendre l'évolution de la photographie au Mexique et dans le reste de l'Amérique latine ».
Le festival aura aussi un espace dédié aux jeunes artistes tels que Maya Goded, avec sa série "Welcome Lipstick" - images prises dans les enfers de la prostitution dans la frontière américaine, et "Lad of Witches", sur la sorcellerie et les chamans.
Daniela Rossell, présente une série consacrée aux gens riches et célèbres. Dulce Ponzón raconte en images"The True Story of Superheroes" (les histoires de ceux qui sacrifient leur vie pour tenter de sauver d'autres dans la perspective d'un Mexicain qui a immigré à New York). Fernando Montiel Klint explore les «actes de foi» de la vie contemporaine.
Les Rencontres d'Arles présentent aussi les «101 tragédies», d’Enrique Metinides, un regard sur ceux qui sont témoins d'un accident, d’un suicide ou d’un abus.
Cette édition 2011 portera une attention particulière aux changements provoqués par la révolution numérique et technologique dans le monde de l'image et dans le travail de photojournalistes.
Aussi présents à Arles : Adrian Sauer, Andreas Schmidt, Aram Bartholl, Claudia Sola, Dullaart Constant, Corinne Vionnet, David Crawford et Doug Rickard, entre autres.
© Fernando Montiel Klint