TRANSFORMERS 3: Critique Du Film

Par Pulpicons

Adepte de la  longue  focale (qui aplatit l’image), la 3D n’est pas des plus adaptée au travail de Michael Bay. Le résultat sur ce point est donc honorable mais loin du choc visuel attendu. La musique de Remote Control louche en permanence sur les BO maison produites  pour The Dark knight et Inception, semblant vouloir garantir une efficacité déjà éprouvée ailleurs en recyclant les mêmes recettes. Côté CGI, les robots sont comme d’habitude très détaillés et (trop) texturés d’où un manque d’impact graphique à l’image compensé toutefois par la qualité du design.

La remplaçante de Megan Fox s’en sort bien avec un personnage suffisamment caractérisé qu’elle assume avec une certaine confiance. On peut penser et dire ce qu’on veut de Shia Labaeouf, l’acteur a le sens du rythme et parvient à nous faire croire à tout ça. Les caméos ne sont pas scandaleux et font leur job. Le film est long c’est vrai mais témoigne aussi de l’ambition du réalisateur à offrir une vraie conclusion à la (sa) saga malgré un générique de fin abrupte.

Le ton de ce dernier volet est radicalement martial et on peut regretter de ne plus voir Sam Witwiki n’agir qu’en solo pour partager avec lui son secret.

Promesse-produit respectée pour ce troisième Opus. Transformers la face cachée de la lune montre tout.

NH.