La fidélité, une question de faux-cul - Et oui !

Publié le 14 février 2008 par Formatio

Ah c’est sûr, ça fait un drôle d’effet de sens, de parler de fidélité le jour de la Saint-Valentin. Un coup à se faire traiter de néoréacs prônant les vraies valeurs du couple, et à se faire accuser de mélanger l’amour et la moralité. D’ailleurs est-ce que la fidélité a à voir avec la morale, vous me le ferez en deux parties pour demain. Rappelons qu’encore aujourd’hui, à la cérémonie de mariage à la mairie, les conjoints s’engagent à respecter le serment de fidélité. Et que depuis 1975, les époux adultères sont égaux devant la loi (comprendre que l’infidélité féminine est au même rang que celle de l’homme), renvoyant dans la procédure de divorce l’adultère au rang de grief parmi d’autres et non plus une cause «péremptoire». Quarante ans après 68 et la révolution sexuelle du jouir sans entraves, où on en est ?

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