[Avis en Séries] Sexe, drogue… et super-pouvoirs ! Misfits Saison 1: les délinquants en héros?

Publié le 02 juillet 2011 par 3moopydelfy @3Moopydelfy

Et pourquoi des délinquants ne pourraient-ils pas devenir de super-héros? Misfits repose sur la marginalité de ses personnages principaux. Ils sont isolés avec un caractère bien trempé. 5 jeunes, 5 destins qui vont se croiser.

Misfits n’est pas une série sur les super-héros comme Heroes. Elle catapulte 5 ados rebelles dans la peau de sur-hommes. 5 ados totalement opposés, que rien ne prédestiné à se lier d’amitié. 5 vies obligées de travailler collectivement ensemble pour payer leur dette à la société.

Les 5 personnages principaux de rôles attachants chacun à sa manière. J’ai un faible pour Simon et Kelly. Cherchez pas pourquoi, d’accord, j’avoue que Nathan a un caractère impossible à zapper. Robert Sheehan porte un grosse partie de la série sur ses épaules avec ses pointes d’humour. Néanmoins, c’est pas le personnage le plus intéressant à mes yeux. La bande est haute en couleur, sans fioriture, brute de décoffrage, elle pourrait remportée la palme de la représentation de la jeunesse anglaise (ou même française vu certaines de leurs réflexions).

Merci à la VOSTF qui m’a permis de comprendre l’argot des adolescents avec leur accent à couper au couteau surtout celui de Kelly. Nathan, Kelly, Curtis, Alisha et Simon sont en marge de la société par leurs actes, puis finalement par leur destinée, vive la foudre qui modifié tout leur avenir. Les dons surprennent, tout en rappelant certains super-héros, offrent parfois des auto-parodies à croquer. Entre la nymphette qui attire tous les mâles (Alisha) douce tentatrice, la télépathe (Kelly), le voyageur dans le temps (Curtis), le timide homme invisible (Simon) ou l’étrange casse pied Nathan, le choix est vaste. Loin des standards, les jeunes apparaissent avec leur faiblesse, leur physique pas forcément sortie tout droit d’une gravure de mode, ils sont plus proches du public. Les héros modernes permettent de s’identifier à leur aventure par un trait de caractère, un choix, une action. Un petit quelque chose d’attirant m’a séduite, Misfits est une perle surprenante mêlant amour, amitiés, sexe et gore.

Secouons dans un shaker un effet coup de foudre, des acteurs brillants, de la drogue, du sexe et des super-pouvoirs, vous obtiendrez une série qui m’a captivé tout le long de sa première saison. Trop courte à mon goût, 6 épisodes, le temps passe trop vite.

Petit bonus: Mon esprit nostalgique a repensé avec plaisir à Misfits of Science (Superminds) par bien des points là où plusieurs ont pu voir Heroes et Skins, moi j’avais les jeunes aux pouvoirs paranormaux des années 80 en tête. J’ai encore de joyeux souvenirs de cette série de 16 épisodes avec une Courtney Cox cheap.

Note: 9/10

3 Moop raisons de voir Misfits:

  • De la dérision, de l’humour, du fun (des zombies drôles à souhaits)
  • Du sexe, de la drogue, des zombies et des super-pouvoirs
  • Des personnages principaux attachants, tête à claques, irrespectueux, atypiques

3 Moop raisons de fuir Misfits:

  • L’atmosphère très anglaise peut rebuter vu le traitement de l’image
  • Les super-héros ne sont pas votre tasse de thé, passez votre chemin
  • le caractère des personnages marginaux qui ne parlera pas à tout le monde

Fiche technique :
En France, la saison 1 et 2 ont été diffusées sur Orange ciné choc (renouvelée pour une saison 3)
Disponible en DVD depuis le : 2011
2010 / Royaume-Uni
6 épisodes de 45 minutes

Editeur: Koba Films


Créée par Howard Overman
Avec Robert Sheehan (Nathan), Lauren Socha (Kelly), Nathan Stewart Jarrett (Curtis), Antonia Thomas (Alisha), Iwan Rheon (Simon)