Voici quelques données pour alimenter votre réflexion. Si vous êtes en informatique, à vous d'en juger les conséquences pour mieux gérer votre carrière et si vous cherchez une discipline pour faire des études, vous y trouverez peut-être des arguments pour choisir l'informatique :
- Il y a en ce moment entre 134 000 et 151 000 informaticiens au Québec, la variation dépend des classifications d'emplois différentes;
- Le Québec continue d'afficher un retard significatif en productivité. Cet écart ajouté à un taux de change équivalent va éventuellement obliger les entreprises à vraiment investir en technologies, cette avenue est incontournable;
- Une des problématiques importantes pour les professionnels en TI est la faiblesse des candidats au niveau des "soft skills" (les habiletés en communication, travail d'équipe). Dans un contexte où les entreprises cherchent à approcher les TI des secteurs affaires, les "soft skills" vont être valorisés encore davantage;
- De 2000 à 2004, les "services informatiques" ont connu une croissance annuelle de 4,4%, comparée à 2,9% pour le volet "matériels". La croissance anticipée pour les prochaines années dans le secteur informatique est de 3,7% vs 2,5% pour l'ensemble de l'économie;
- Le taux de chômage en TI est très faible à 3%;
- Les postes ouverts de programmeurs et d'analystes sont en croissance alors que les emplois de soutien sont plus à risques parce que plus facilement exportables à l'étranger;
- On prévoit dans les prochaines années la création annuelle d'environ 5 000 emplois en informatique, dont 66% seront des postes d'analystes (fonctionnels, d'affaires, intégration de systèmes, sécurité);
- Les entreprises ont tendance à rechercher un niveau de qualification plus élevé concernant les diplômés qui sortent du système collégial;
- On remaque une baisse importante des inscription en TI dans les établissements d'éducation depuis 2000. Il y aura un déficit entre les nouveaux emplois et le nombre de diplômés qui sortent de l'école;
- 12% des professionnels en TI sont des travailleurs autonomes;
- 66% des emplois sont à Montréal et 14% à Québec.