Code de la route
Samedi 18 juin 2011, à Colmar, s’est tenue au Koifhus, salle de la Décapole, une conférence Le Code de la route, ce qu’il faut savoir, qui a été organisée par l’ADAUR de la section de Colmar (Association de Défense et d’Assistance aux Usagers de la Route) présidée par André Heyberger. Cette association est constituée de 12 sections allant de Belfort (Franche-Comté) à Forbach (Lorraine) regroupant un total d’un millier d’adhérents. Les sections de Sélestat et de Strasbourg étaient aussi représentées. Cette conférence a été possible grâce aux partenariats, entres autres, de la ville de Colmar (l’adjoint au Maire de Colmar, Daniel Meyer était présent et est responsable du réseau routier de 400 km de Colmar), qui a mis à disposition les locaux, et l’auto-école Rémy. André Heyberger les a tous remerciés ainsi que le député maire Eric Strautmann.
Mr Robert Musala, inspecteur du permis de conduire, a fait un succin historique du permis de conduire (le premier permis de conduire date de 1893, le premier code de la route de 1899, et les premières auto-écoles de 1917) puis un exposé sur l’accidentologie. En effet, les différents intervenants ont mis l’accent sur les causes des accidents, mettant au point les idées reçues que chacun peut avoir sur la sécurité routière (Il y a environ 1 millions de kilomètres de routes, 70% des accidents mortels sont en lignes droites, et 80% sur sol sec). Les différentes mesures qu’a prises l’Etat depuis ces 50 dernières années a fait chuter le nombre d’accident mortel par an de 17000 (en 1972) à 4000 (2010). L’auto-école Rémy a ensuite expliquée comment prendre un rond-point (le public de plus de 50 ans ne l’a pas appris lors de leur formation à la conduite), puis a proposé un examen type examen théorique à la conduite.
En plus d’informer la population sur les changements concernant le code de la route, cette conférence a mis l’accent sur le comportement irresponsable de certains usagers de la route. L’association juge la politique gouvernementale trop répressive et de plus inefficace, et face à cela a un discours beaucoup plus moralisateur tentant de sensibiliser les usagers.
André Heyberger a été très heureux du déroulement de cette conférence, car il a été notable que de nombreux usagers de la route possèdent des lacunes, et il serait donc nécessaire de « faire des mises à niveaux du code de la route à la télévision et pendant les heures d’affluence ». Malgré la non présence de la Gendarmerie et de la Police Nationale, qui par leurs présences auraient pu illustrer les propos des intervenants, cette 5ème conférence a réussi à sensibiliser un public attentif d’une soixantaine de personnes qui a pu participer activement à la discussion.
Bruno Roch
publié le 1 juillet 2011Filed under: Colmar, Journalisme