La TNT ne propose pas que des séries vieilles de dix ans minimum ou des émissions racoleuses mettant en scène des gens prêts à tout pour passer à la télévision, elle met également à l'antenne des films de qualité qui ont bizarrement oublié de sortir sur nos grands écrans.
Hier soir, ne me demandez pas pourquoi, je me suis passionnée pour « la plus belle victoire ». Grâce à Télé Loisirs en ligne, qui est le premier site à sortir quand on tape « programmes télé » sur google, j'apprends que ce chef d'oeuvre s'appelait à la base et en VO dans le texte, « Wimbledon », un titre beaucoup plus approprié pour un film qui parle de tennis et qui se déroule pendant le tournoi le plus célèbre d'Angleterre.
Pourquoi ai-je commencé à regarder ce film puis oublié de zapper alors que jeudi c'est « Tellement vrai » sur NRJ12 ?
Je vais vous le dire, et bien d'abord parce que j'ai été très surprise d'apercevoir au générique de « la plus belle victoire », « Wimbledon » en VO, l'égérie de Sofia Coppola, que je vénère, Kirsten Dunst, et j'ai voulu percer pendant l' heure et demi que durait ce film, le mystère de sa présence dans ce navet. Au passage, j'avais surtout envie d'admirer la plastique de Kirsten, auréolée récemment d'une palme à Cannes, qui doit mettre du blanc correcteur sur cette ligne de son CV à l'heure où j'écris ces lignes édifiantes.
Outre Kirsten, « la plus belle victoire » avait le mérite de se dérouler à Londres et comme le chantait si bien François Feldman, « quand j'ai le mal de toi, je fais n'importe quoi » et donc je regarde « Wimbledon » sur TMC.
Vais-je résister au plaisir de vous narrer l'intrigue de ce chef d'œuvre ?
J'ai envie de partager, alors je vous raconte. Le héros, Peter Colt, qui intervient en voix off, ce qui m'a un peu plu aussi, est un joueur de tennis raté qui souhaite arrêter sa carrière après son dernier Wimbledon (comme dans le titre du film en VO). Sa seule gloire est d'avoir été classée une fois onzième mondial et aujourd'hui il n'ambitionne plus que de devenir prof de tennis dans un country-club quelconque. Il a une famille plutôt sympa et décalée, bref anglaise, dont on se tamponne un peu, mais qui dans l'esprit du réalisateur devait avoir de l'importance. J'en viens au vif du sujet. Suite à un quiproquo improbable, Peter se voit refiler la clé de la chambre où séjourne Lizzie Bradbury, jeune espoir du tennis américain, qui, elle, souhaite gagner Wimbledon cette année. Quand il débarque dans sa chambre, Lizzie se douche et personnellement je me suis félicitée de mon choix de film pour la soirée. Ils tombent amoureux assez vite sans qu'on saisisse bien pourquoi, étant donné que Peter a un physique assez passe-partout.
Ensuite, ça ne devient jamais plus passionnant. J'ai pensé que le père entraîneur de Lizzie allait s'opposer fermement à son idylle avec Peter, mais pas tellement finalement. L'objet du film est en fait leur histoire, qui permet parallèlement au champion déchu de gagner ses matchs et à la future star du tennis de louper son tournoi. En tombant amoureux, Peter devient un as de la raquette, car il se détache de l'enjeu et qu'il a beaucoup de chance aussi, tandis que Lizzie qui se déconcentre se met à perdre.Suite à sa défaite, Lizzie plaque le pauvre Peter, qui se retrouve un peu démuni en finale face à un arrogant américain et là contre ma volonté j'ai renoncé à voir la fin du film et j'ignore donc si Peter gagne ou pas Wimbledon. J'ai simplement vu qu'il se réconciliait avec Lizzie après un épisode pluvieux dans le match alors qu'il ne pleut jamais à Londres.
J'ai écrit ce post uniquement pour connaître la fin du film, merci par avance de me renseigner, car je ne vais pas chercher à me le procurer pour savoir. Je vivrai peut-être dans l'ignorance totale jusqu'à la fin de mes jours...
Je profite de post remarquable pour vous rappeler que vous êtes invités à vous déguiser pour fêter mon 2000ème billet, tout proche d'ailleurs (P-3). (Cliquez !)
Tant qu'on y est, un petit coup de François Feldman pour la route...