1910. Le Grand Leslie lance une course autour du monde, où plusieurs pilotes pourront concourir avec lui. Parmi eux, ses rivaux le professeur Fatalitas et Max, ainsi que la belle journaliste Maggie Dubois...
La critique over the world de Borat
Après les 2 premiers volets de La Panthère Rose, Blake Edwards passe à autre chose avec La grande course autour du monde (plus simple en VO: The Great Race).
Il s'appuie sur un quatuor de choc: les regrettés Tony Curtis, Natalie Wood, Jack Lemmon et Peter Falk (pas encore devenu le mythique Columbo).
Ce film particulièrement oublié est facilement trouvable en Fnac (collection du magasin évidemment et souvent à 15 euros, introuvables obliges) mais pas ailleurs.
Pourtant, sachez que c'est le véritable ancêtre des Fous du volant, Hannah Barbera ayant crée la série animée culte en se basant sur ce film. Quand le remake est plus connu que l'original...
En attendant, cette Grande course autour du monde a le mérite d'être passionnante du long de ses 2h27. Et oui, il s'agit probablement du film le plus long du cinéaste.
Bien que plusieurs coureurs sontprésents, quatre sont mis en avant: le Grand Leslie (Curtis), Maggie Dubois (Wood) et le duo Fatalitas et Max (Lemmon et Falk).
Ces derniers ont inspiré évidemment les célèbres Satanas et Diabolo. Autant dire qu'avec ces cocos, on se fend clairement la gueule.
Le premier est un scientifique rageant du succès du Grand Leslie, pilote émérite se ventant beaucoup et usant de ses charmes. L'autre est son assistant, faisant souvent des conneries, comme ne pas bousiller la bonne voiture et particulièrement la sienne.
Ce qui vaudra d'impayables fous rires. Sans compter de Peter Falk se retrouve avec un accent à couper au couteau à mourir de rire. Genre "mais mui j'ai lien fait" (attention fautes d'orthographes volontaires, on ne sait jamais).
Les chamailleries entre les deux compères sont également énormes. Notamment le passage sur l'îlot avec un ours polaire particulièrement encombrant et le professeur ayant la sale manie de tomber à l'eau. Pas de doute, Lemmon et Falk semblent s'amuser comme des petits fous (oh la belle ironie!).
Curtis et Wood en journaliste emmerdeuse de service et féministe en puissance sont également mémorables et réservent de grands moments. Comme cette séquence dans la cuisine du tsar, où les gâteaux sont jetés, devant un Tony Curtis amusé car non touché esquivant jusqu'à l'inévitable. Même cette chère Natalie Wood s'en prendra malgré des vêtements très pauvres pour calmer les esprits. Les séquences de courses sont également excellentes, les voitures ayant de très belles carrosseries. Mais comment ce film peut être si méconnu?
Une comédie hilarante avec un casting d'enfer, mais jamais citée dans l'oeuvre de Blake Edwards.
Note: 20/20
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