L'histoire: Suite à la libération d'un virus, la population mondiale se transforme en morts vivants. Un groupe anti-terroriste, une reporter et son cameraman vont essayer de survivre...
La critique d'Alice In Oliver:
Oula ! Tel est le premier mot qui vient à l'esprit devant Virus Cannibale, en anglais, Hell of the Living Dead, réalisé par Bruno Mattei en 1981.
Comment parler d'un tel nanar ? En vérité, il s'agit d'un film d'horreur totalement indescriptible, souvent considéré comme le film phare de Bruno Mattei, qui sévit ici sous son pseudo de prédilection, à savoir Vincent Dawn.
Pour le reste, bienvenue dans un festival de grand n'importe nawak ! Je ne sais pas qui a torché des dialogues pareils, mais aujourd'hui, il doit encore se cacher quelque part dans une grotte. Allez, quelques exemples pour le plaisir...
Exemple 1: "N'oubliez pas de vérifier le niveau de radioactivité Antares"
Pour l'exemple 2, il faut décrire la scène: Une blondasse découvre des zombies dans une forêt tropicale. Surprise par ce spectacle abominable, elle décrit les créatures en présence: "Mais qui sont ces êtres ? On dirait qu'ils se déplacent comme des ivrognes".
Oui effectivement, les zombies de service se déplacent comme des ivrognes. Un vrai bonheur ! En vérité, Virus Cannibale pompe allègrement Zombie, de George A. Romero, le pognon et surtout, le talent en moins.
Il s'agit ni plus ni moins d'une copie avariée, un genre dont Bruno Mattei s'est fait une spécialité. La seule différence, c'est que le cinéaste varie les plaisirs, entre morts-vivants désespéremment lents, cannibales dégénérés et documentaire animalier. Car oui, il faut le préciser, le film est bourré de séquences animalières, le plus souvent hors sujet.
Par exemple, que vient faire une chouette dans une forêt tropicale ? Mais encore une fois, Bruno Mattei semble se foutre de tout.
Mais c'est aussi cela son cinéma.
D'ailleurs, à ce niveau de médiocrité, peut-on encore parler de cinéma ? Pour le reste, Bruno Mattei affiche toutes ses obsessions du moment.
Ce qui nous vaudra quelques séquences avec des rats ou encore quelques scènes de nichons, Bruno Mattei n'hésitant pas à déshabiller son actrice.
Ensuite, il y a les acteurs... Un bien grand mot en l'occurrence, tant leur prestation tient de la contre-performance !
Certes, certains considéreront Virus Cannibale comme un nanar sans intérêt. Mais il serait dommage de résumer cette série Z à une petite production oubliable. Qu'on le veuille ou non, Virus Cannibale reste un nanar cosmique, débile et ahurissant de connerie. Que les choses soient claires: on ne s'en remet pas facilement !
Note: ?
Note nanardeuse: 20/20