genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2006
durée: 1h35
l'histoire: Deux américains et un islandais se rendent en Slovaquie pour y faire un maximum de rencontres. Les filles sont effectivement faciles, mais bientôt, le cauchemar commence.
la critique d'Alice In Oliver:
En vérité, avant de réaliser Hostel, Eli Roth a été marqué par la décapitation en direct d'un journaliste américain sur internet.
Désormais, dans notre société, tout est possible. L'horreur peut atteindre les sommets les plus inattendus, profitant de la technilogie actuelle.
Evidemment traumatisé par ce fait divers, Eli Roth a l'idée de signer Hostel, un film gore qui gagnera rapidement sa réputation, et qui fait aujourd'hui partie des références horrifiques des années 2000.
En résumé, on cite régulièrement Saw et Hostel, ces deux productions ayant relancé un regain d'intérêt pour le documenteur et le torture porn.
Il suffit de regarder les sorties actuelles en dvd pour s'en convaincre. On ne compte même plus les ersatz et les copies avariées du film d'Eli Roth. Et ne parlons même pas de l'influence du film de James Wan.
Pourtant, Hostel n'a rien inventé, le film d'Eli Roth puisant ses inspirations dans Les Chasses du Comte Zaroff, un vieux survival en noir et blanc, dans lequel on pouvait voir quelques touristes pourchassés par des meurtriers, juste pour le plaisir de tuer.
Certes, le concept d'Hostel est tout de même différent. Mais à la base, le scénario n'est qu'un dérivé réactualisé.
Cinq ans après sa sortie, Hostel peut se targuer d'appartenir aux films cultes. Pourtant, le film d'Eli Roth reste assez surestimé.
Pourquoi une telle réputation ? Pour plusieurs raisons... Tout d'abord, le film est produit par Quentin Tarantino, qui réalise quelques séquences peu ragoûtantes pour l'occasion. Ensuite, Eli Roth a l'art et la manière de faire sa pub, utilisant largement le net pour créer le buzz.
Et cette tactique va s'avérer payante.
Enfin, Hostel s'appuie sur la mention "histoire vraie", les événements qui nous sont racontés, seraient inspirés de faits réels.
Voilà autant d'éléments qui joueront en faveur de ce film gore, encore une fois surestimé, mais qui a tout de même des qualités.
Attention, SPOILERS !
Trois touristes (deux américains et un islandais) voyagent à travers l'Europe à la recherche du plaisir sexuel. C'est lors d'une rencontre fortuite à Amsterdam qu'un homme étrange leur recommandera un hôtel isolé en Slovaquie.
Une fois sur place, nos héros découvrent un véritable paradis: les jolies filles se baladent à poil et semblent ouvertes aux propositions de nos protagonistes. Tout semble alors se dérouler dans le meilleur des mondes.
Pourtant, l'islandais disparaît. A partir de là, bienvenue dans un véritable cauchemar !
Je n'en dirai pas davantage sur les suites de l'histoire. Au niveau des influences, Hostel s'inspire également de Massacre à la Tronçonneuse.
Hostel est donc un film gore correcte, honnête et largement recommandable, cette production délivrant largement la marchandise en terme de séquences craspecs. Toutefois, Eli Roth met du temps pour planter son décor et ses personnages. Ensuite, le film souffre également d'un humour lourdingue, jouant largement sur le sexe. Fan du cinéma d'horreur italien, Eli Roth signera une suite deux ans plus tard, supérieure au premier. Ce qui lui permettra d'approfondir les thématiques esquissées dans ce premier opus, tout en faisant référence à Dario Argento et consors.
Note: 13/20